La première rencontre du groupe de travail Charlevoix en Action a eu lieu vendredi matin, à l’invitation de Caroline Simard. Une vingtaine de personnes-clés du milieu économique y avait été conviée, dont les préfets. Le CECC, la commission scolaire de Charlevoix, l’ATR, le centre financier aux entreprises, les CLD, les CLE, la SADC, la Chambre de commerce, le Centre financier aux entreprises et le milieu touristique comme entrepreneurial étaient représentés.
Caroline Simard est plus que satisfaite de cette première réunion qui donne le ton. «Ce fut extrêmement productif. Je suis très satisfaite. Les discussions ont été dans un but constructif. Le but est de poser des actions et c’est pour ça que le groupe porte ce nom », comment la députée de Charlevoix.
Certes, les participants à la rencontre n’ont pas nié la problématique. «C’est une réalité, mais il faut choisir la façon dont on aborde la question. Personne ne veut s’apitoyer sur son sort. On parle plutôt d’action collective, de concertation dans un but de poser des actions. On ne veut pas être une énième table de concertation, mais faire en sorte qu’on soit proactif et innovant, deux termes au cœur de nos actions. On n’est plus à l’étape des études », confie-t-elle.
Le groupe a notamment travaillé sur l’identification des enjeux. « Le transfert d’entreprises, l’exode des jeunes, l’accès à la propriété pour la jeunesse, l’adéquation dans les besoins des entreprises versus la disponibilité de la main d’œuvre… Chacun a amené une touche intéressante. On va mettre nos notes en commun et dégager des actions à partir du matériel pour avoir déjà des pistes dès la prochaine rencontre. Il est primordial d’avoir une vision commune pour le groupe de travail et être en mesure de faire des gestes concrets rapidement », insiste Mme Simard.
Une des premières étapes sera l’identification de projets créateurs d’emploi parmi ceux déjà sur papier. « On n’a pas cité les projets. Pour la suite de la rencontre d’aujourd’hui, tous sont invités à nous faire parvenir leurs plans stratégiques, leurs plans d’action ou toute documentation nous permettant d’identifier des projets. Le secrétariat va feuilleter et dégager un document pour la seconde rencontre. Les participants doivent aussi demeurer positifs autant qu’à la sortie de la rencontre », d’ajouter Mme Simard.
« Qu’ils soient Charlevoisiens adoptifs ou natifs, il y a une fierté régionale partagée par les gens autour de cette table qui ont envie de faire la promotion de Charlevoix dans la région et à l’extérieur. Ma fonction sera d’être leur complice », de conclure la députée Simard.
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