À l’occasion de son trentième anniversaire, la Société d’histoire de Charlevoix a organisé un colloque international sur un scientifique qui a beaucoup fait connaître le patrimoine de la région. Des dizaines de spécialistes ont répondu l’appel.
Par Gilles Fiset
Plus d’une quarantaine de chercheurs et de spécialistes en sciences humaines se sont réunis au Domaine Forget du deux au cinq octobre pour donner ou entendre une des nombreuses conférences sur un ethnologue de premier plan, Marius Barbeau.
Pour les non-initiés, M. Barbeau a joué un grand rôle dans la conservation du patrimoine matériel et immatériel de la région. En effet, le chercheur en ethnologie est venu plusieurs fois dans Charlevoix durant la première moitié du vingtième siècle pour y recueillir des témoignages et des informations sur différents thèmes folkloriques, dont la chanson populaire.
Les participants venaient d’un peu partout du Québec et du Canada tel Pascal Huot, ethnologue indépendant. « À l’origine, je suis venu présenter une conférence et ça m’a permis de voir que l’héritage de Marius Barbeau est encore actuel aujourd’hui », commente-t-il.
Cependant, il y avait des intéressés qui se sont déplacés d’aussi loin que la France ou des États-Unis comme Virgil Benoit du Dakota qui fait de recherches sur les familles du Québec ayant émigré dans la région du Middle West au siècle dernier.
« Nous sommes très satisfaits du colloque », résume le président de la société d’histoire de Charlevoix, Serge Gauthier qui stipule qu’il y aura production d’un acte de colloque dans lequel les textes des conférences et des ateliers seront réunis en un volume. Cependant, celui-ci ne sera pas disponible avant 2015.
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