Charlevoix en action: première rencontre le 17 octobre

Par Emelie Bernier 14 octobre 2014
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Les aléas économiques de Charlevoix ont été entendus jusque sur la colline parlementaire à Québec. Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, et la députée de la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard, n’ont pas tardé à annoncer  la première rencontre, le 17 octobre,  du groupe de travail  Charlevoix en action qui réunira différents intervenants autour d’une même table pour discuter économie.  

 

L’objectif de cette rencontre est de réagir de façon proactive aux quelque 200 pertes d’emplois qui sont survenues dans la région depuis le printemps. Les deux MRC de Charlevoix et Charlevoix-Est, de même que les acteurs du milieu économique et de l’éducation, s’appliqueront ensemble à établir les bases d’un plan d’action concret pour relancer l’économie charlevoisienne et à tout le moins, l’empêcher de tomber plus bas. Le Secrétariat à la Capitale-Nationale a été mandaté par Sam Hamad pour soutenir la démarche du groupe de travail.

 

« Le gouvernement du Québec est conscient de l’importance et du potentiel de Charlevoix et il compte accompagner les gens de la région dans l’identification des pistes de solutions et des priorités d’action qui vont favoriser son développement économique », a commenté le ministre. La députée Caroline Simard entend s’impliquer activement auprès du nouveau groupe.

« En tablant sur nos atouts et en regroupant nos forces, nous allons ensemble pouvoir trouver les solutions qui vont permettre d’améliorer la situation économique de notre région dans l’avenir », croit-elle.

Pour les préfets, la rapidité avec laquelle ont réagi les Libéraux est un bon signe. « Je suis très contente que ça se fasse rapidement. Il y a aura beaucoup d’intervenants à la table, donc un partage des expertises et des préoccupations. La population sera peut-être rassurée : on travaillait avant, on travaille maintenant et on va continuer», de dire Mme Simard.

 

Sylvain Tremblay tient à rappeler que des organisations sont actives sur le terrain et que « des choses vont bien ». « Le CLD, la SADC, les agents de développements, ils agissent! C’est certain qu’on vit plus le problème manufacturier plus  fort qu’ailleurs parce qu’on est une petite société. Il y a aussi des projets qui prennent du temps…», croit-il. Charlevoix en action est, en quelque sorte, la « voie rapide » souhaitée par le milieu, selon Sylvain Tremblay. « Tout le monde est là. On va arrêter de se renvoyer la balle. Avec ça,  le signal du gouvernement est clair : il y a urgence, on va essayer de faire avancer les dossiers », conclut M. Tremblay, comptant sur la présence de Développement économique Canada et d’Investissements Québec à un moment ou un autre du processus.

 

 

 

 

 

 

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