L’an prochain, une épreuve de 125 km s’ajoutera à celles existantes, un défi organisationnel que l’équipe se croit prête à relever. Au lendemain de l’UT Harricana 2014, Martin Vallières, directeur de course, saute à pieds joints dans l’aventure, non sans prendre le temps de dresser un bilan de l’édition qui s’achève. «On est une équipe dont les cheminements professionnels, mis ensemble, font une force incroyable.
C’est vraiment « l’fun » d’entendre les coureurs dirent qu’on est le plus imposant événement en Amérique du Nord et qu’ils aiment l’accueil, les parcours, tout ce qui entoure leur course », résume-t-il. Loin de prendre le mérite pour lui seul, il tient à saluer ses collaborateurs au front. « Nos responsables-terrains font un travail incroyable avec leurs équipes de bénévoles. J’ai travaillé très près de Félicia Corbeil et Bruno Aubé : ils m’ont sauvé la vie! Fred Beaudoin m’a supporté jusqu’à la toute fin. Steve Parent, assistant directeur de course, est un conseiller exceptionnel», lance-t-il, insistant sur l’importance d’une communication claire et efficace. 225 bénévoles ont mis la main à la pâte.
La logistique de l’édition 2014 a été calquée sur celle de 2013. « 95% de la logistique terrain a été inventée l’an dernier. C’est une complexité, de couvrir tout ce territoire, mais tout est sur la coche, les gens sont à leur poste, efficaces, dévoués! On a des partenaires-terrain engagés. Le parc des Hautes Gorges, la zec du Lac aux Sables, la Traversée de Charlevoix, le Sentier de l’Orignac, le Mont Grand Fonds… Je les remercie », poursuit-il.
Le parcours de 125 km impliquera l’ascension du Mont des Morios, de la Noyée et de l’Acropole des Draveurs. Malgré l’ampleur de la chose, Martin Vallières est confiant de voir rentrer les inscriptions. « Avec le 65 km l’an dernier, on a créé un mouvement au Québec. Beaucoup d’événements se sont mis à faire des longs parcours. Ici, notre trait distinctif, c’est qu’on développe sur le linéaire, sur le voyage! N’importe qui en randonnée pédestre va faire une journée dans un de ces monts et tripper. Là, on va offrir de faire tout ça en une journée! », s’enthousiasme Martin Vallières qui travaille déjà sur son plan de match… « La barre est haute, mais elle n’est pas dure à tenir », conclut-il avec un sourire.
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