Le Salon de Charlevoix fait des petits et le concept est maintenant repris dans plusieurs régions du Québec. Pour l’organisateur Guy Lépine, la formule a fait ses preuves depuis 33 ans et conserve sa pertinence même en cette ère de commerce électronique.
Selon Guy Lépine, internet et le e-commerce ne remplaceront jamais le contact humain, pierre angulaire d’un événement comme le Salon de Charlevoix. « C’est non négligeable dans les affaires. 16% des ventes se font par internet, mais les autres 84% non! », image-t-il.
L’événement se tiendra du 10 au 12 avril, à l’Aréna de Clermont. Si l’annonce se fait si hâtivement, c’est parce que le promoteur tient à réserver cette date au calendrier et veut permettre aux fournisseurs de planifier leur participation.
«Le Salon est un endroit étonnant , c’est souvent un tremplin et un lieu pour développer de nouveaux réseaux, de nouveaux points de vente. Les bénéfices sont à court, moyen , long et très long terme. Des gens d’affaires me disent qu’ils ont des retombées même 3 ans après leur participation », explique Guy Lépine, parlant de « marketing social ».
Cette année marque le retour de la Chambre de commerce de Charlevoix dans le giron du Salon. En participant au Salon, les exposants non membres de la chambre bénéficieront d’ailleurs d’une adhésion à prix forfaitaire à cette association.
75 kiosques environ sont disponibles dans l’enceinte de l’aréna. Une soixantaine d’exposants en bénéficieront et la priorité dans la sélection sera accordée aux entreprises de la région. « Le but est de faire la promotion, de faire rentrer des gens dans les commerces. Ce n’est pas un marché au puces, c’est un endroit pour faire la promotion de votre service, d’une nouvelle ligne de produits. Ce sont les fournisseurs qui sont en vedette », lance M. Lépine.
Une programmation parallèle permet à toute la famille d’y trouver son compte. Celle-ci sera révélée au cours des prochains mois. ‘Le vrai spectacle, c’est dans les kiosques », plaide Guy Lépine, qui veut laisser toute la place aux exposants et à leur interaction avec le public. « C’est un happening, une activité où on vient passer la journée pour seulement 5$… Et 5 salons dans un, avec les volets agro-alimentaire et produits régionaux, construction-rénovation, aménagement extérieur et intérieur, automobiles et véhicules récréatifs et, finalement, les soins à la personne et les services professionnels, en plus des artisans qui viennent sur place », de conclure M. Lépine.
Il est possible de réserver un kiosque en visitant le salondecharlevoix.com.
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