En pleine possession de ses moyens, la planchiste de Petite-Rivière-Saint-François Dominique Maltais s’élance pour une dernière saison, elle qui avait soulevé l’option de la retraite après son triomphe aux Olympiques de Sotchi. Emportera-t-elle un 6e Globe de cristal?
Désormais installée dans Charlevoix avec son conjoint, Dominique Maltais ne compte pas les raisons qui la motivent à remonter sur ses planches. « Il y en a trop! J’ai laissé mon emploi à Montréal, j’ai quelques options côté carrière, mais rien qui ne peut pas attendre 6 mois, soit la durée de la saison. Ça va me laisser le temps de concrétiser mes projets », résume l’athlète.
Canada Snowboard la soutient dans cette décision et elle a très hâte de retrouver son équipe. Elle se sent en pleine forme. «J’ai été intensive sur l’entraînement cette année et je suis aussi en forme comme avant, même si j’ai fait ce que je voulais quand je voulais. L’an dernier, j’ai eu une super de bonne saison, de beaux résultats et c’est la première fois que j’avais le sentiment que je contrôlais toutes mes courses. Pourquoi quitter, quand je me sens au sommet de mon art? », ajoute la planchiste.
Les lendemains olympiques ont été un peu difficiles. «J’ai été un peu déçue des suites des Olympiques, mais je ne suis pas quelqu’un de passif. J’ai mes rêves, mes projets, je m’en vais dans cette direction », de commenter Dominique Maltais.
Elle sera dès cet hiver associée au Collège des Hauts-Sommets, situé sur la Côte de Beaupré, qui compte plusieurs programmes de sportds/études. «Je me suis associée avec eux, j’ai envie de mettre la main à la pâte. Le coaching m’intéresse. Pour moi, c’est donner au suivant, montrer la persévérance. Ça commence cet hiver! » , se réjouit-elle.
Mercredi prochain, elle s’envolera pour l’ Argentine où l’attend son premier camp d’entraînement de la saison. Elle consacrera ses énergies au Championnat du monde en janvier et sera du circuit de la coupe du monde. « Je ne vise rien de spécial. Je veux une saison pour moi, mais je me connais comme athlète : quand je prends part à une course, c’est pour performer », rigole la sportive.
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