Lit d’arrêt: encore des questions

3 septembre 2014
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 Un an après le triste accident du lit d’arrêt de la rue Principale, les questions sur l’efficacité de l’infrastructure de Petite-Rivière-Saint-François demeurent.

Comme après l’accident de décembre 2010 au lit d’arrêt de Petite-Rivière-Saint-François, qui avait causé des blessures graves au conducteur dont le camion avait terminé sa course dans le même ravin que Yann Turnbull-Charbonneau, l’efficacité de l’infrastructure est toujours mise en doute.

Le maire de Petite-Rivière-Saint-François, Gérald Maltais, appuyé par la MRC de Charlevoix, demandait l’automne dernier la construction d’un second lit d’arrêt plus haut dans la pente de la rue Principale, qui varie de 11 à 15 %. Une solution pour éviter que les fardiers en détresse prennent trop de vitesse en attendant la sortie d’urgence. Une demande que la municipalité maintient, et qui suit son cours au MTQ, selon le maire Maltais. « Annoncer un lit d’arrêt à 3 km, c’est donner un faux sentiment de sécurité aux camionneurs. Est-ce qu’on peut palier à toutes les éventualités? Est-ce qu’un lit d’arrêt est efficace à très grande vitesse », questionne le maire, souhaitant que les audiences publiques apportent des réponses.

Jean-Baptiste Bouchard, qui a « reçu » dans sa cour arrière les deux camions en détresse lors de ces accidents, est « heureux qu’il y ait enquête publique pour pousser ça. Il y a eu mort d’homme. Ce n’est pas rien. Nous allons collaborer du mieux qu’on peut. »

À la Commission scolaire de Charlevoix, où l’événement de 2013 avait donné des sueurs froides puisqu’un autobus scolaire s’était retrouvé sur la trajectoire du camion fou, la direction générale est en attente du rapport final. « Après l’accident, nous avons révisé notre circuit d’autobus, pour s’assurer qu’il était le plus sécuritaire possible. Nous n’avons pas apporté de changements. Et la côte sera toujours là et la défectuosité d’un véhicule est toujours quelque chose de possible », précise la directrice générale, Martine Vallée. « Mais tout ce qui peut amener un circuit plus sécuritaire, nous sommes ouverts à l’entendre. Nous laissons les experts se pencher sur la question et faire les recommandations sur le circuit scolaire s’il y a lieu. »

 

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