L’ébénisterie, la dentelle, la poterie, la calligraphie, la boulangerie, l’agriculture, le tricot sont au nombre des traditions et savoir-faire séculaires auxquelles les convives des 5e Journées Relève et Traditions du Musée de Charlevoix ont pu se frotter. 15 porteurs de tradition ont installé leurs pénates à la mezzanine du Musée et dans l’amphithéâtre naturel extérieur, invitant à la découverte et à l’expérimentation.
Sandrine Thibout, responsable de l’animation et de l’éducation, a organisé les Journées Relève et Traditions. On la voit ici avec Annie Breton, directrice générale du Musée et la nouvelle conservatrice du Musée, Julie Côté
Annie Breton, directrice générale du Musée, est toujours ravie de voir jeunes et moins jeunes s’approprier les techniques ancestrales, remises au goût du jour. « C’est la particularité des Journées! Les gens repartent d’ici avec un pain, une pièce tournée au tour à poterie et ils peuvent dire : je l’ai fait! Ça permet de mieux comprendre, mais aussi de se découvrir des passions », avance Mme Breton. Elle insiste sur l’importance du volet interactif de l’événement. «Ça répond bien à la mission du Musée, celle de faire connaître le patrimoine, l’art populaire. Les expositions sont plus contemplatives, alors qu’ici, on est vraiment dans l’expérimentation, ce qui est aussi important pour apprendre », avance-t-elle.
Sandrine Thibout, responsable de l’animation et de l’éducation au Musée, coordonne les Journées Relève et Traditions. « On est arrivé à maturité, on a consolidé et maintenant, on a envie de développer, d’ajouter », constate-t-elle, satisfaite de la réception du public. «On me parle beaucoup de l’agora extérieur. C’est un espace où on veut amener les gens, que les gens se l’approprient en tout temps. On va continuer à travailler en ce sens», poursuit Mme Thibout.
« Chaque année, on ajoute quelque chose qui va rester. Il y a le four à pain qu’on a construit il y a 3 ans et qui sert depuis 2 ans à faire du pain. Cette année, on ajoute un potager de fines herbes et du « land art ». Ce sont des traces de l’événement sur le terrain », de conclure Annie Breton. La température aura joué sur l’achalandage durant la journée de samedi, mais dimanche, les visiteurs se sont pressés sur le terrain du Musée et à l’intérieur où s’étaient installées les artisanes textiles et la calligraphe Lorna Mulligan. 600 personnes ont profité des activités offertes.
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B)C)Cette année, un volet « land art » s’est ajouté à la programmation. L’amphithéâtre naturel du Musée s’en trouvera bonifié de façon pérenne et évolutive.
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