Les employés TUAC du Casino de Charlevoix pourraient emboîter le pas à leurs collègues des casinos du Lac-Leamy et de Montréal, dont les quelque 1100 croupiers ont quitté les tables de jeu lundi pour un arrêt de travail de 24 heures. Lundi, une assemblée générale a permis de faire le point sur les négociations contractuelles et les croupiers ont confirmé leur intention de déclencher une grève le 31 juillet si la ronde de négociations prévue cette semaine devait achopper. Les croupiers de Montréal et du Lac-Leamy sont sans contrat de travail depuis mars 2013; ceux de Charlevoix, depuis août 2012.
Hugues Deschênes, délégué en chef des TUAC 503 du Casino de Charlevoix, a assisté à cette assemblée et indique que les syndiqués du Casino de Charlevoix pourraient être invités à voter pour des moyens de pression à leur tour. « Je vais donner le topo factuel à nos syndiqués. C’est sûr que si les négociations à Montréal et Gatineau achoppent, on va s’ajuster. La décision de tenir ou non des moyens de pression va appartenir aux employés. Le vote aura lieu dans quelques jours », précise M. Deschênes.
Les récents remaniements annoncés au Casino de Charlevoix (coupures de 580 heures de travail annuellement, notamment) ont tenu les syndicats occupés. En ce qui a trait à la convention collective, le volet normatif est complété, mais il faut attendre que celui des deux autres casinos le soit aussi, car le volet monétaire sera réglé en table commune. Si des moyens de pression progressifs devaient être votés à La Malbaie, ceux-ci seraient connus vers la fin du mois de juillet.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.