CHSLD de Saint-Siméon: L’option de la fermeture en analyse

Par Emelie Bernier 22 juillet 2014
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La menace d’une éventuelle fermeture du Centre d’hébergement et de soins de longue durée de Saint-Siméon inquiète les résidents, leurs familles et la municipalité. La directrice du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix Andrée Deschênes admet que l’option est en analyse et que la pénurie de main d’œuvre oblige à l’envisager.

 

« Il n’y a pas de décision prise, mais on est à regarder ce qu’on fait avec le point de service en longue durée de Saint-Siméon, dans un contexte de pénurie de main d’œuvre », explique Mme Deschênes. Elle soutient que c’est d’abord la qualité des soins et la continuité des services qui seront priorisés dans l’analyse. « Quand on parle de longue durée, on a besoin de beaucoup de monde. Ce n’est pas facile au niveau des infirmières et ce, malgré tous les efforts qui sont faits en recrutement. On a des craintes par rapport à la qualité des soins. Les gens sont compétents, mais il y a beaucoup de roulement », poursuit Mme Deschênes. Dix-sept personnes sont actuellement hébergées au CHSLD intégré au centre multiservice Notre-Dame-du-Sacré-Cœur. Les activités du point de service du CLSC qui s’y trouve ne sont pas en péril. Une des solutions envisagées serait la concentration des services d’hébergement au CHSLD de Clermont et de La Malbaie. « On se questionne à savoir si ce ne serait pas mieux d’orienter les services sur deux sites et de répartir les effectifs différemment. On ne parle pas de coupure de postes », précise la directrice générale, consciente des changements qu’une telle décision apporterait. « Si on va vers cette décision, on va prendre le temps avec chacun des clients d’évaluer leurs besoins, comment on les replace à l’intérieur de nos services. On parle d’un réorganisation », indique-t-elle, se faisant rassurante. Quelques places sont vacantes à Clermont et La Malbaie, mais de nouvelles pourraient être ajoutées. « Quoi qu’il en soit, on va s’assurer que tous les clients soient replacés. Ce qu’on veut, c’est une qualité de soins et services pour  notre clientèle », de conclure la directrice générale du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix, qui ne désire pas s’avancer sur un échéancier. Une quinzaine de personnes travaillent au centre d’hébergement de Saint-Siméon.

 

 

 

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