L’impact météoritique expliqué

27 juin 2014
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Comprendre l’impact météoritique qu’a subit Charlevoix il y a 350 millions d’années est facilité avec le Centre d’interprétation de l’Astroblème de Charlevoix et son exposition permanente installée dans l’ancien club house du Manoir Richelieu.

L’exposition interactive compte plusieurs spécimens rocheux impressionnants, dont certains à manipuler, ainsi qu’une maquette 3D de la région permettant de saisir l’importance de ce pan d’histoire météoritique sur le paysage charlevoisien.

« La région est unique et on voulait que les gens le réalisent. L’origine de la météorite qui est tombée sur Charlevoix, le gens vont vraiment pouvoir le vivre », souligne le professeur du Centre d’études collégiales en Charlevoix (CÉCC) et président de l’Observatoire astronomique de Charlevoix, Jean-Michel Gastonguay.

En fait, ce caillou tombé il y a quelque 350 millions d’année pesait 15 milliards de tonnes et fonçait à 15 km à la seconde sur Charlevoix, soit 15 fois plus vite que la balle d’une arme à feu. « Son impact a été 26 millions de fois plus puissant que la bombe d’Hiroshima », image le professeur Gastonguay qui explique qu’aujourd’hui, le « cataclysme » raserait la ville de Québec en entier.

Dans la province, tout comme pour la communauté scientifique, le Centre d’interprétation de l’Astroblème de Charlevoix est unique. Il permettra de « vraiment démocratiser la connaissance scientifique sur Charlevoix » grâce à son « exposition accessible au grand public ». De 5 à 77 ans, tout le monde y trouve son compte, assure M. Gastonguay qui est secondé par quatre de ses étudiants comme animateur scientifique. Quelque 2000 visiteurs sont attendus pour ce premier été. Le coût d’entrée est de 10 $ par personne et la durée de la visite d’environ 1 h 15.

Inaugurée le 26 juin, l’exposition est une réalisation de l’équipe du Carrefour des savoirs et a bénéficié d’une enveloppe de 80 000 $ de l’Entente régionale de partenariat en tourisme. Un projet total de 100 000 $, un pas de plus vers un tourisme scientifique développé dans la région.

Enfin, rappelons que le Carrefour des savoirs est un organisme à but non lucratif qui rassemble les forces vives de la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix, de l’Observatoire de la Géosphère de Charlevoix et du Centre d’études collégiales en Charlevoix via l’organisme Sciences@CÉCC. Le maire de Clermont, Jean-Pierre Gagnon, en est le président.

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