Les entreprises Jacques Dufour construiront les passages fauniques sous terrains

Par Emelie Bernier 27 juin 2014
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Les entreprises Jacques Dufour et fils obtiennent le contrat suite à l’appel d’offre impliquant, outre la construction des deux passages fauniques sous terrains,  le rallongement des clôtures anti cervidés de part et d’autres de la 138 dans les secteurs des kilomètres 424 et 427 à Petite-Rivière-Saint-Fran çois.

 

6 entreprises ont répondu à l’appel d’offres et l’entreprise de Baie-Saint-Paul a remporté la mise avec une soumission de 3 547 396, 49$. Les travaux débuteront au courant de l’été.

 

Rappelons que ce secteur est devenu prioritaire suite à l’augmentation notable des incidents et accidents impliquant des cervidés (voir autre texte). « On a constaté qu’il y a beaucoup, voire de plus en plus d’orignaux et de grande faune dans ce secteur. De la signalisation a été ajoutée en 2013 et une table de concertation réunissant divers partenaires, dont la Sûreté du Québec et les différents ministères concernés, s’est penchée sur la question pour en venir à la conclusion qu’en plus de prolonger les deux clôtures existantes, l’ajout des passages aux deux extrémités était nécessaire. Les passages, un à chaque bout, seront construits là où il impossible de continuer la clôture. Ce sont des mesures qui ont été prises ailleurs, notamment dans le Saguenay, et qui ont fait leurs preuves », précise Noémie Vanheuverzwijn, porte-parole du ministère des Transports du Québec (MTQ),  qui ajoute que « l’objectif est que ça se fasse en 2014.»

 

Claudette Simard, préfet de la MRC de Charlevoix, se réjouit que le projet aille de l’avant. « Encore récemment, on a eu un mort à cause d’une collision avec un orignal. Tous les partenaires étaient conscients de la problématique, on avait des relevés clairs et précis. Quand on s’était rencontré à l’automne, on avait convenu que ça nous prenait ça et Mme Marois avait annoncé que c’était une priorité.  Je trouve que c’est rapide comme résultat et c’est bien que ça se réalise », a-t-elle exprimé.

Rappelons que des mesures supplémentaires de contrôle de la circulation des grands animaux étaient prévus depuis l’installation initiale des clôtures. « Ils savaient qu’on en viendrait là. Ça s’est fait rondement et c’est un bon exemple de concertation. Quand tu as déjà des évaluations qui sont faites ailleurs où ils ont vécu les mêmes problématiques, c’est plus facile de travailler », croit Mme Simard. Les échéanciers et la durée des travaux n’ont pas encore été précisés.  

 

 

 

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