Hélicoptère : votre journaliste a essayé

Par Gilles Fiset 20 juin 2014
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L’hélicoptère, pour voir Charlevoix autrement

Il y a quelques semaines, lors d’un reportage chez Héli-Charlevoix, on m’a proposé de monter à bord de la rutilante machine volante avec d’autres journalistes présents sur les lieux. J’ai accepté avec joie oubliant que je venais de faire un autre essai juste avant, les délicieux produits du terroir charlevoisien.

Par Gilles Fiset

Après avoir reçu quelques consignes de sécurité, on monte à bord et on s’attache solidement dans les sièges tout en regardant le pilote faire ses vérifications d’usage. Tout d’un coup, le moteur vrombit et l’appareil s’élève étonnamment doucement, mais rapidement dans les airs. On se sent un peu brassé à cause du vent particulièrement puissant cette journée-là, mais tout doucement, pas de coup, rien d’inquiétant. De toute façon, dès que le Robinson 44 prend de l’altitude, on est absorbé par la beauté du paysage. La beauté, non la féérie de voir un relief que l’on connaît, mais qui prend une tout autre allure à vol d’oiseau. J’ai rapidement pris mon appareil photo et je me suis mis à mitrailler littéralement au travers de la vitre de l’appareil. J’aurais voulu mettre sur pixels toutes les vues splendides que j’avais sous les yeux.

Tout d’un coup, le pilote se retourne vers nous et avec le sourire aux lèvres nous demande si nous sommes prêts, vu que nous étions journalistes, pour un peu d’adrénaline. Nous répondons par un oui… timide. Le pilote nous avertit alors de ne pas nous gêner et de le dire immédiatement quand il faudra revenir à la normale. Et là, l’hélicoptère continue sa course, mais en prenant un angle que je croyais impossible pour un tel engin. Je pouvais voir la terre… en dessous de l’hélico… par la fenêtre de côté! Jusque-là, c’est juste une drôle de sensation. Cependant, quand le pilote a balancé l’hélicoptère pour refaire la même chose, mais de l’autre côté… les petites bouchées des produits du terroir que j’avais mangées juste avant ont commencé à me faire sentir qu’elles aussi voulaient participer au vol, mais à l’extérieur de mon estomac! J’ai donc marché sur mon honneur et demandé au pilote d’en rester là pour les voltiges. Ce dernier, en vrai professionnel, a remis l’appareil tout droit avec un petit encouragement. « C’est important de le dire quand on en a assez ». Aucun des autres journalistes n’a protesté pour continuer à fanfaronner dans les airs. Eux aussi, je crois, n’ont pu résister aux appétissantes bouchées que l’on nous a proposées plus tôt.

Après cette idylle, un de mes confrères demande la vitesse de croisière que peut atteindre l’appareil. « On essaie de rester à la vitesse de croisière habituelle. Celle à laquelle nous volons actuellement, c’est-à-dire 200 km/h », lui a répondu le pilote. 200 km/h! J’avais pourtant l’impression que l’on se déplaçait plutôt lentement à 50 km/h par exemple!

Puis, c’est le retour à la base et la libellule atterrit. Vraiment beaucoup plus doucement que je ne l’aurais imaginé. On n’a même pas ressenti le contact avec le sol! Une belle balade pour les amoureux des paysages ou des expériences nouvelles. Il faut juste ne pas se gaver avant l’expérience si on veut corser un peu les choses!

 

 

 

 

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