(EB) Le musée maritime de Charlevoix est en pleine effervescence. À la nouvelle exposition permanente et au réaménagement du site s’ajoutent les projets en cours du Parc des Navigateurs, de la promenade des Capitaines et du sentier de la forêt marine. La venue de la mini-gare de la navette du Massif et l’ajout d’ici le printemps 2015 d’un relais d’informations touristiques (RIT) s’ajoutent au tableau, ce qui ne manque pas de réjouir Serge Labbé, le directeur du musée. «Je veux revitaliser le secteur Saint-Joseph-de-la Rive. J’aimerais que ça devienne comme la rue Saint Jean Baptiste, un endroit vivant qu’on prend plaisir à découvrir à pied », explique M. Labbé qui « veut que ça bouge ».
«Il y a déjà eu 25 000 visiteurs par an et on se situe plutôt autour de 12 000. L’objectif est de créer un musée vivant et attrayant, de redorer le blason de l’institution », insiste-t-il. Il mise sur l’environnement pour attirer les visiteurs. « On veut que les gens découvrent tant le musée que le site qui fait définitivement la différence », précise-t-il. Le parc de Navigateurs s’inscrit dans cette volonté. « On s’est donné un échéancier de 5 ans avant de le mener à terme. Ce qu’on vise, c’est qu’il y ait des pavillons thématiques et c’est là qu’on va miser sur l’interactivité. Un projet de piste d’hébertisme et un labyrinthe végétal sont aussi dans les plans », explique-t-il.
À plus court terme, le directeur et son équipe travailleront notamment à mettre en place le relais d’informations touristiques. « On a les autorisations, il reste à trouver le financement », précise M. Labbé, confiant de livrer le RIT et la mini gare au printemps 2015 « au plus tard.» Le sentier de la forêt marine, dont une portion est déjà accessible, sera bonifié. D’ici 2016, il sera possible de rejoindre le sentier de la rivière des Boudreault du Domaine de la Seigneurie.
«Il y a une baisse dans la région. Oui, on peut s’apitoyer, mais ici, on veut relancer la machine, se renouveler et aller chercher du monde. Un parc d’attraction, si on n’y rajoute pas un manège au deux ans, on perd le momentum. C’est l’approche qu’on veut avoir ici, ajouter des nouveautés autant que possible aux 2 ans sinon chaque année », de conclure Serge Labbé.
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