La Chambre de commerce de Charlevoix conclut son année financière avec un déficit d’un peu plus de 5000$, mais un bilan estimé plus que positif au chapitre des activités et de la satisfaction des membres.
«La situation financière n’est pas dramatique, mais on doit se questionner. Dès septembre, un Lac à l’épaule est d’ailleurs prévu pour essayer de voir différentes formes de financement. Comment pourrait-on améliorer la situation pour ne pas être toujours à la dernière cenne? », explique le président Julien Dufour. Il rappelle que la chambre de commerce (cdc) doit rembourser pour encore quelques années une dette à long terme, un montant annuel de 7000$. « On a eu des années où la situation était beaucoup plus mauvaise. Ça fait partie de notre réalité encore pour un an ou 2», résume-t-il. La Chambre de commerce a aussi dû assumer 2 salaires durant le transfert de pouvoir. Rappelons que la directrice générale Ysabelle Lusignan a quitté et que Johanne Côté est en poste depuis la mi-mars.
Le conseil d’administration 2014-2015 de la Chambre de commerce de Charlevoix.
Les revenus de la Chambre de commerce proviennent majoritairement du membership, qui se maintient. Un petit pourcentage provient aussi de l’administration du programme Connexion Compétences qui a permis cette année à des employeurs charlevoisiens d’embaucher 14 jeunes pour une durée de 12 à 16 semaines. La chambre de commerce souhaite reconduire le projet cette année, mais cette fois pour 20 jeunes et pour une durée de 20 semaines, une demande évaluée à 150 000$.
La tenue du gala Charlevoix reconnaît a été un succès, estime M. Dufour. Il souligne d’un même souffle la participation au projet Cap vers une stratégie de prospective territoriale désormais sous la férule de la SADC. «Cap s’avère être la continuité d’Action réaction initié par la Chambre de commerce et pour lequel la SADC a pris le ballon », résume-t-il. La tenue de l’étude sur les impacts d’une fusion des 2 MRC est aussi en cours, une initiative qui a connu un début houleux, mais dont le président ne remet pas la pertinence en doute.
« On est très satisfait de l’année. La chambre s’est impliquée de façon importante dans plusieurs dossiers de différentes façons. On a notre marque de commerce, notre « créez des liens » est là pour rester : c’est un de nos mandat, tisser des liens entre les gens d’affaires. Une des plus belles satisfactions, c’est d’y arriver, de voir comment les gens d’affaires participent à nos événements et les apprécient », conclut Julien Dufour.
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