Retour artistique pour Gabrielle Lajoie-Bergeron

16 juin 2014
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Dans l’exposition Insubordonnées présentée jusqu’au 7 septembre à l’Espace culturel de la bibliothèque Laure-Conan de La Malbaie, la charlevoisienne d’origine, Gabrielle Lajoie-Bergeron, unie son art à celui de trois autres collègues avec une série d’œuvres qui « comblent les vides ou l’accentuent ».

Native de Rivière-Malbaie, Gabrielle Lajoie-Bergeron vit et travaille aujourd’hui à Montréal après des études en arts à Québec et en Europe ainsi qu’une maîtrise en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal, qu’elle vient de terminer. Ancienne étudiante de la classe de Sylvie Bergeron à l’école secondaire du Plateau, elle a vue la possibilité de « dire merci » et « de revenir montrer ce que je fais » en soumettant un projet dans le cadre de dans l’appel de proposition de la bibliothèque Laure-Conan.

« Nous sommes quatre artistes émergeantes, mais assez connues. Cette exposition montre ce qui se passe actuellement en peinture actuelle », explique-t-elle, assumant le rôle de commissaire pour cette expo qui réunie de ses tableaux ainsi que des productions de ses camarades Marie Dauverné, Isabelle Guimond et Françoise Ségard.

« Insubordonnées, c’est la sensualité de l’encaustique s’alliant à la brutalité de l’animalité. C’est l’engourdissement d’ivresse flirtant avec les paysages éclatés. C’est le touffu, la surabondance dansant avec la minutie, le fait main, le détail. C’est la rencontre des Alpes françaises, de la Maurice et de Charlevoix », écrit la commissaire.

Une exposition dans laquelle les visiteurs découvriront la récipiendaire 2014 de la bourse Sylvie et Simon Blais, Isabelle Guimond, et sa pratique autour de l’image, les tableaux à l’encaustique (cire d’abeille) de Françoise Ségard, ainsi que la touche-à-tout Marie Dauverné, boursière 2014 Bronfman. Pour sa part, Gabrielle Lajoie-Bergeron propose quelques tableaux dont La Poutreuse. « Je travaille les archétypes de figures féminines, par collage et accumulation. Ça permet de voir comment cette représentation peut être à la fois sources de malaise et de séduction », explique la malbéenne.

Les quatre artistes devraient se réunir à La Malbaie à la fin de l’été afin d’animer une rencontre avec le public. À suivre!

 

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