Le Carrefour des savoirs prêt pour du concret
Si l’entité est encore méconnue, elle est toutefois bien en selle. Après un an de gestation, le Carrefour des savoirs de Charlevoix est prêt à mettre au monde ses premiers attraits savants et à lancer le tourisme scientifique dans la région.
« Nous nous servons de l’impact météoritique d’il y a 320 millions d’années pour faire une économie du savoir, qui sert notre spécificité », résume le président du Carrefour des savoirs, le maire de Clermont, Jean-Pierre Gagnon.
En fait, le « patrimoine géologique de Charlevoix » est comparable à « une mine d’or », soutient Hugues Lacombe de l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix. Son organisme, auquel est associé le philosophe Hubert Reeves, est l’un des trois partenaires du Carrefour des savoirs avec la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix et le Centre d’études collégiales en Charlevoix via l’organisme Sciences@CÉCC.
Installé à l’ancien Club house du Fairmont Manoir Richelieu, le Carrefour des savoirs inaugurera sa première exposition dans deux semaines. L’organisme à but non lucratif a été créé il y a un an par la MRC de Charlevoix-Est, sous l’égide de l’ancien préfet Bernard Maltais, qui avait à cœur ce projet et qui y est toujours engagé.
Ce nouvel organisme a pour mission de promouvoir les sciences et les caractéristiques naturelles exceptionnelles de la région. Il est né d’un constat régional fasse au faible taux de diplomation universitaire de la population de Charlevoix et à la richesse géologique régionale.
Hubert Reeves
« Pour nous, cette association est énorme », souligne M. Lacombe de l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix. D’ailleurs, l’Observatoire de la géosphère de Charlevoix est le « bras scientifique » du Carrefour des savoirs qui lui, prend en main les « opérations » de projets tels que le Musée de la terre ou celui de Géo-parc. « Avec le Carrefour, il y aura un lieu de tombé pour la connaissance scientifique, pour que les gens fassent des apprentissages et pour les chercheurs », renchérit Réjean Labrie de la Biosphère de Charlevoix.
Un projet suivi aussi de près par des enseignants du CÉCC dont Geneviève Laurin de l’organisme sciences@CÉCC. « Pour nous, ce projet nous permet d’enrichir l’expériences que nous donnons aux étudiants. Il permettra aussi de faire prendre conscience à la population de l’environnement unique dans lequel nous vivons et d’en être fier. Il nous permet de diversifier l’offre touristique et si on peut susciter le goût des sciences chez des jeunes, ce sera une belle réussite », expose Mme Laurin.
Le Carrefour des savoirs a bénéficié pour sa phase de démarrage 100 000 $ provenant du Secrétariat de la Capitale-Nationale (50 000 $), de la Réserve de la biosphère de Charlevoix (25 000 $) et du Plan de diversification économique de la MRC de Charlevoix-Est (25 000 $).
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