Un marathon inoubliable à Boston

23 avril 2014
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Les quatre baie-saint-paulois présents au marathon de Boston lundi ont vécu « un moment inoubliable ». La foule de « spectateurs le long du parcours et leurs encouragements incessants » ont fortement marqué David Savard-Gagnon et ses compagnons Raymond Audet ainsi que Martin Demontigny et Marie-Claude Savard pour qui s’était une première expérience.

« Je crois que cette année, le marathon avait une signification particulière pour les Bostoniens et pour les coureurs. (…) C’est un marathon qui a marqué l’esprit des coureurs et des Bostoniens par sa grandeur et sa signification en lien avec l’attentat de l’an passé », constate David Savard-Gagnon, qui a réalité le 175e meilleur temps de la compétition. « La ville vibrait au rythme du marathon!  Une tradition longue de 118 ans.  Bref,  un moment inoubliable pour tous les membres du groupe », ajoute celui qui avait fait le parcours en 2006.

Les quatre coureurs ont relevé leur défi respectif. Avec un temps de 3 h 07, Martin Demontigny a respecté son plan de course et est « très satisfait de sa performance ». Un défi relevé et historique qui rend également fière Marie-Claude Savard-Gagnon qui a complété les 42 km de Boston et ses côtes éprouvantes avec un temps de 3 h 43 m.

La chaleur a fait la vie dure au coureur d’expérience Raymond Audet dont s’était le 52e marathon. « J’étais pas prêt pour la température à 20 degrés et le soleil brûlant », constate le sexagénaire qui courait à Boston pour la 5e fois. Un parcours que M. Audet a complété malgré tout avec un temps de 4 h 17. « L’ambiance était magique. C’était comme les autres années, mais encore meilleur, avec du monde de chaque côté, tout le long du parcours. Nous avons eu un très bel accueil. C’est quelque chose à vivre », raconte M. Audet qui compte ajouter trois autres marathons à son compteur cet été soit ceux d’Ottawa, des Deux rives ainsi que celui de Médoc, en France.

Quant à David Savard-Gagnon, il revient satisfait de son voyage à Boston. « J’ai été grandement surpris de constater que mon dos a tenu le coup tout au long de la course », raconte celui qui était ralentit dans les dernières semaines par une blessure au dos. « Après deux mois sans entraînement, je suis parti vraiment rapidement, comme si j’étais en pleine forme. Après un premier 10 km en 33’51”, j’ai volontairement ralenti, car je voulais survivre dans les derniers kilomètres. Bref, je suis vraiment satisfait, car j’ai couru en 2h34′. J’ai terminé en 175e position, mais je retournerai à Boston pour réussir un meilleur classement dans les prochaines années », ajoute M. Savard-Gagnon.

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