Encore des études au quai de Pointe-au-Pic

La saison des croisières n’est pas encore commencée qu’elle est officiellement retardée au quai de Pointe-au-Pic. De nouvelles études géotechniques sont nécessaires afin de trouver la solution idéale aux bris survenus sur la nouvelle structure.

« Il y a un délai d’un mois et demi à deux mois pour faire des analyses et le chantier est démobiliser pendant cette période », résume le président de la Société de gestion des infrastructures de transport de Charlevoix (SOGIT), Michel Couturier, admettant que le dossier est complexe.

Ces nouvelles études font suite aux bris survenus l’automne dernier sur la nouvelle structure. Rappelons qu’il y a un an, les travaux débutaient au quai de Pointe-au-Pic afin notamment de réhabiliter le mur est à la navigation et lui permettre d’accueillir des bateaux de croisière. Au départ, le chantier de 4 millions $ devait être terminé à l’automne 2013. Un objectif reporté depuis la découverture d’une courbe dans un mur de palplanche, causée par le mouvement de la structure et le bris de tirants. Depuis, la SOGIT et les professionnels du chantier ont investigué, cherchant la solution idéale pour régler le problème et terminer le quai.

Études de 1993

Le mois dernier, la SOGIT a demandé une contre-expertise sur la solution proposée par les ingénieurs du chantier pour réparer la structure. « Nous voulons nous assurer que la solution proposée est la bonne. Et ce que la contrexpertise nous dit, c’est que des études de sols sont nécessaires », expose le maire Michel Couturier.

Ces nouvelles analyses géotechniques seraient d’autant plus importantes que celles ayant servit de base aux travaux de 2013 dataient de 1993. « Ces tests de Transport Canada avait été fourni à l’ingénieur conseil qui a fait les plans. Aujourd’hui, on constate qu’elles (analyses de 1993) n’étaient pas bonnes. Nous avons bâti une structure sur une base qui n’était tout simplement pas bonne », déplore M. Couturier, qui est également maire de La Malbaie. « L’objectif est que les prochaines interventions sur ce quai soit bien faites et qu’une fois pour toute, le quai soit solide. Oui, c’est triste comme situation. »

Pour le moment, la facture de ces tergiversations structurelles n’est pas connue, mais s’inscrivent dans la cadre de l’enveloppe de 8,9 millions $ donné par le gouvernement fédéral à la SOGIT lors de la cession des quais ce Pointe-au-Pic et de Cap-à-l’Aigle.