Ristourne de 694 422 $ pour la Vallée-du-Gouffre

14 avril 2014
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La caisse Desjardins de la Vallée du Gouffre termine une bonne année financière malgré « un contexte de bas taux d’intérêt et de vive concurrence ». En 2013, le volume d’affaires sous gestion s’est haussé de 3,5 % pour atteindre près de 603 millions $.

Selon son directeur général Patrick Lévesque, la croissance de 1,4 % de l’épargne et placement et de 6,9 % du financement « démontre le dynamisme de la caisse ». « Nous avons une solide situation financière supportée par une capitalisation qui est gage de sécurité et de pérennité pour notre organisation », ajoute-t-il.

L’actif est donc passé à 266 millions $, soit une progression de 6,1 % sur celui cumulé au 31 décembre 2012. Le partage des excédents permettra le versement d’une ristourne de 694 422 $ aux membres ainsi que de 100 000 $ au fonds d’aide au développement du milieu.

Fait à soulignée, la caisse Desjardins de la Vallée-du-Gouffre a versé en dons et commandites pour 186 985 $ au cours de la dernière année à diverses initiative locale et pour le développement du milieu. La caisse compte 9 202 membres et trois centres de services et emploie 40 personnes.

Habitudes de consommation

Les habitudes de consommation changent, y compris dans le milieu des institutions financières. La caisse de la Vallée du Gouffre n’y fait pas exception et c’est pourquoi, notamment, le nombre de guichet automatique est moindre. Une situation observée également ailleurs dans la région.

« Les transactions au comptoir ont diminué de 57 %. Depuis 10 ans, nous constatons une diminution de 32 % des transactions par guichet automatique. Pour assurer la pérennité de la caisse, nous adaptons nos offres de service en fonction des habitudes de consommation », expose Patrick Lévesque, directeur général de la caisse de la Vallée du Gouffre. Aujourd’hui, 4,87 % des transactions sont réalisés au comptoir, ce qui en dit long sur les habitudes de consommation des clients.

« Le seuil de rentabilité d’une guichet automatique est de 12 000 transactions par mois. Nous sommes passés de 14 000 transactions par mois à 8000 par guichet. Nos deux guichets ont donc la capacité de remplir la demande », ajoute M. Lévesque, conscient que le délai d’attente est parfois plus long. « La concurrence est très vive, le contexte économique est au ralenti et la clientèle veut un réseau de distribution efficace, des applications internet et mobiles, les meilleurs taux, etc. Comme organisation, il faut atteindre l’équilibre », conclut-il, constatant que les réticences aux changements s’aplanissent lorsque la clientèle est mise aux faits de cette réalité.

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