Vers un organisme de défense des droits sociaux

28 mars 2014
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À l’affût d’une nouvelle vocation, le Conseil social et communautaire de Charlevoix pourrait devenir un organisme de défense des droits sociaux.

Le Conseil social et communautaire de Charlevoix est en questionnement sur son avenir depuis 2008-2009, soit depuis son exercice de planification stratégique et la perte de sa subvention de 67 5000 $ de Centraide.

La défense des droits sociaux pourraient permettre à l’organisme de se trouver une vocation et de répondre aux besoins locaux, selon M. Harvey. « Ça permettrait d’avoir un service de proximité dans Charlevoix qui contribuerait à défendre les gens qui se retrouvent en situation difficile et précaire », précise-t-il.

La région compte environ 200 personnes assistées sociales aptes au travail. À ce nombre s’ajoutent des citoyens aux prises avec des situations économiques précaires, par exemple des personnes sans emploi ou des travailleurs au salaire minimum et à temps partiel ou des prestataires de l’assurance chômage.

Actuellement, ces groupes peuvent se réfèrent en cas de besoin à l’Association de défense des droits sociaux du Québec-Métro. Un organisme qui milite notamment pour « un revenu universel garanti », soit une somme de 22 500 $ par année pour toutes les personnes âgées entre 18 à 65 ans, indépendamment de leur situation.

L’organisme était de passage le 25 mars dernier à La Malbaie dans le cadre d’une journée sur les droits sociaux orchestrée par M. Harvey et à laquelle une quinzaine de personnes ont participé. La coordonatrice à la lutte politique, Renée Dubeau, croit qu’il est « important de donner des informations aux gens. Quand on est prestataire de l’aide sociale, on est en mode survie. » Son organisme assume 1000 appels et demandes par année à Québec, dont certains de gens de Charlevoix. « Les questions portent sur différentes choses, comme par exemple les droits, le retard dans la réception des chèques, le refus de documents ou les problèmes avec l’admissibilité, la vie maritale ou encore les contraintes sérieuses à l’emploi », énumère Mme Dubeau. Cette dernière espère « qu’il y ait un groupe de défense des droits sociaux ici. Il y a des besoins ».

Le Conseil social et communautaire de Charlevoix se donne quelques semaines pour étudier la question et déposer un rapport intérimaire à son conseil d’administration.

 

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