Fusion des commissions scolaires: Charlevoix devra faire ses devoirs

19 mars 2014
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Les candidats aux élections provinciales se disent sensibles à la réalité des petites écoles charlevoisiennes, mais demanderaient quand même à la Commission scolaire de Charlevoix de faire certains devoirs.

Interpellée par la Commission scolaire de Charlevoix sur cette question, la première ministre et députée de Charlevoix explique que les petites écoles sont « intouchables » et qu’il faut les « conserver ». Par contre, elle explique qu’un gouvernement du Parti québécois créera un comité de travail sur la question des commissions scolaires (CS) et des « économies d’échelles » à réaliser. « On évaluera ce qu’il faudra faire. Tout le monde devra faire la démarche. Sur la question de l’organisation et de la taxation, c’est le comité qui fera les recommandation et qui nous éclairera sur la suite des choses », précise-t-elle, se disant sensible à la réalité de Charlevoix.

À la Coalition avenir Québec, le candidat Ian Latrémouille prône la ligne de parti avec l’abolition des commissions scolaires. Il croit toutefois à l’effet bénéfique du modèle caquiste sur les petites écoles. « Nous voulons donner plus de pouvoir aux établissements, avec des centres de services pour le transport scolaire et les services de soutien aux élèves. L’idée est de décentraliser l’argent, de donner plus de pouvoir aux directions d’école, qui sont les mieux placer pour connaître les besoins », expose-t-il.

Chez Option nationale (ON), le candidat François Thériault soutient que le modèle de « conseils régionaux » présenté par son parti aurait la latitude pour « décider du sort des petites écoles ». Des conseils régionaux qui, selon ON, réuniraient en structures régionales autonomes les agences de la santé, les commissions scolaires et les conférences régionales des élus.

Enfin, Jean-Yves Bernard de Québec solidaire croit que « la solution est d’impliquer l’ensemble des communautés. Il faut modifier les lois pour que les municipalités soient partie prenante des décisions ». Selon lui, « les petites écoles sont des endroits formidables pour assurer une qualité d’enseignement. Si les CS sont amenées à fermer les écoles, ça ne devrait pas être juste une question budgétaire. »

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