Église à PRSF: du col romain au col blanc

Par Gilles Fiset 18 mars 2014
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Le mardi 11 mars, une soixantaine de citoyens se sont réunis dans l’église de Petite-Rivière-Saint-François pour être informés des modalités du transfert de l’église et des terrains de la Fabrique Saint-François-Xavier à la municipalité qui se concrétisera sous peu et pour la modique somme de 1 $.


Cette vente de l’église et des terrains était rendue nécessaire pour assurer la pérennité de l’édifice. En effet, avec la baisse d’achalandage des cérémonies de culte et subséquemment des contributions monétaires données à la fabrique, les dépenses reliées à l’église comme le chauffage, l’entretien et les assurances sont devenues trop lourdes pour les seuls paroissiens. En 2013, la somme des dépenses de leur fabrique se chiffrait à plus de 80 000 $ tandis que les revenus ont totalisé moins de 78 000 $. En devenant propriétaire des lieux, la municipalité prend donc en charge les dépenses de l’entretien de la bâtisse et des terrains et soulage ainsi les paroissiens de plus de 33 000 $ de frais pour la seule année 2014.


En procédant à l’acquisition de l’église, la municipalité conserve un patrimoine culturel en bon état et jugé primordial par le conseil municipal. « C’est un patrimoine que l’on ne peut laisser à l’abandon ou permettre qu’un promoteur privé en fasse l’acquisition. De plus, l’édifice a été vérifié et il est en bon état. Aucune réparation majeure n’est prévue pour les prochaines années », affirme Gérald Maltais, maire de Petite-Rivière-Saint-François.


La municipalité pourra utiliser sa nouvelle acquisition pour y tenir des activités communautaires de son choix et le premier projet sera de transférer la bibliothèque municipale dans la sacristie de l’église. Un projet qui devrait se concrétiser durant la prochaine année selon le maire Gérald Maltais.


Que les fidèles se rassurent. Ils pourront quand même continuer de bénéficier de leur lieu de culte pour encore plusieurs années. « Cette première entente est pour 10 ans et elle sera à renégocier après cette échéance. On s’est entendu pour pouvoir offrir les célébrations dans l’église comme les messes et les baptêmes ou les mariages tant qu’il y aura des besoins en ce sens dans la municipalité », stipule l’abbé Armand Bégin, curé de la nouvelle paroisse de Charlevoix-Ouest.

 

 

 

 

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