Marois ouverte à aider Le Massif

13 mars 2014
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Groupe Le Massif a de nouvelles attentes financières envers le gouvernement du Québec. Si la Première ministre et députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Pauline Marois, souhaite que l’entreprise trouve la voie de la rentabilité, elle lui garde une porte entrouverte pour de nouveaux accommodements.

 « Je sais qu’ils ont des attentes à l’égard du gouvernement », affirme la Première ministre et députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Pauline Marois. Questionnée à savoir si les difficultés financières rencontrées par le Groupe Le Massif dans la dernière année pourraient nécessiter une nouvelle participation de l’État, Mme Marois précise que « le dossier est à être évalué à l’heure actuelle. »

Une nouvelle participation de Québec n’est toutefois pas l’option privilégiée par Pauline Marois, qui réaffirme toutefois son appui au projet. « Ce ne serait pas souhaitable qu’on remette des fonds, mais en même temps il y a déjà un investissement considérable que l’état a fait et il ne faut pas le perdre. Il faut être capable de le consolider », constate-t-elle.

Rappelons que le projet récréotouristique en trois pôles de Daniel Gauthier dans Charlevoix atteint les 300 millions $ et a bénéficié au départ de 65 millions $ en subventions des deux paliers de gouvernement. S’y sont ajoutés depuis une subvention de 4,9 millions $ et un prêt de 5,5 millions $ pour pallier à la problématique parasismique lors de la construction de l’Hôtel La Ferme.

Pour sa part, Le Massif précise que ce ne sont pas de nouvelles subventions qui sont demandées à Québec, mais plutôt la possibilité d’utiliser à d’autres fins certaines des sommes déjà consenties. « Les discussions en cours concernent seulement l’application de subventions déjà accordées et non réclamées à ce jour, attribuables à des actifs différents qui évoluent avec le projet », précise Claude Choquette, président-directeur général de Groupe Le Massif.

Ce que souhaite la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, c’est que Groupe Le Massif trouve la voie de la rentabilité. « Nous étudions le dossier, mais nous espérons que cette entreprise va réussir à se consolider (…). Je souhaite que le Massif réussisse et passe au travers,  parce que c’est un actif très important pour l’économie et le tourisme de Charlevoix. » Mme Marois voit d’ailleurs d’un bon œil l’entrée en scène probable du Club Med : « Si c’est un projet qui devait aller de l’avant, je crois que ce serait un plus pour notre région et l’entreprise. »

Par ailleurs, Petite-Rivière-Saint-François revoit à la hausse son projet de 14 millions $ pour son usine de traitement des eaux usées et d’eau potable. Des infrastructures essentielles au développement immobilier à la base de la station de ski du Massif. Québec a déjà promis 10,4 millions $ à la municipalité pour ce projet via son Programme d’infrastructures Québec municipalités (PIQM).

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