Les syndiqués du Massif de Charlevoix et les gestionnaires de la station se réuniront vendredi pour une nouvelle séance de négociation en présence d’un médiateur
Ann Gingras, présidente du conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN), explique que ce « que les syndiqués souhaitent, c’est que ça se règle vendredi à la table des négociations ». Selon elle, il n’y a « pas grand chose qui sépare les partis. Il s’agit juste que le Massif ait la bonne foi de régler ».
Rappelons que la convention collective du Syndicats des salariés du Massif de Petite-Rivière-Saint-François est échue depuis le 31 décembre dernier et que les négociations sont débutées depuis l’automne 2013. Parmi les actions de visibilités syndicales s’est ajoutée mardi une manifestation des syndiqués et de la CSN devant les bureaux de Groupe Le Massif à Québec.
L’ancienne convention collective des employés de la station de ski avait été rouverte sur trois points il y a six ans, à la demande du promoteur Daniel Gauthier, pour le lancement du projet récréotouristique. La durée du prochain contrat de travail est l’un des points critiques de cette négociation. L’employeur souhaite boucler l’entente pour six ans une fois de plus alors que le syndicat penche pour un contrat plus court.
Selon Mme Gingras, les syndiqués « on fait leur bout » et la balle est dans le camp du Massif. « Les gens sont tannés, et je choisi mes mots », ajoute-elle. « Les gens ont accepté, ont cru et croient encore en ce projet. Mais ils croient aussi que ce projet ne doit pas se faire sur leur dos. Et c’est l’impression actuelle. »
Les syndiqués du Massif ont prévu se réunir en en assemblée générale la semaine prochaine, le 11 février. Selon Mme Gingras, la grève pourrait faire partie des options des syndiqués selon les résultats de la journée de vendredi. « Mais ce que les gens souhaitent, c’est que ça se règle », insiste-t-elle.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.