Quel développement pour Charlevoix?
C pour Charlevoix, A pour Alliance et P pour Proaction, voilà les trois termes qui sous-tendent cette initiative dont le moteur est la prospective territoriale et l’objectif, d’assurer la vitalité du développement d’opportunités pour le grand Charlevoix.
La démarche est en quelque sorte le rejeton du Comité Action-Réaction, une initiative de la Chambre de commerce de Charlevoix qui visait, d’abord, à redorer le blason économique de Charlevoix-Est. La SADC et Emploi Québec sont aussi partenaires de CAP, qui englobe maintenant les deux pôles régionaux.
«C’est une démarche qui ne s’est pas fait souvent, réunir le grand Charlevoix. Le terme alliance vient du fait qu’on inclue des élus, des acteurs économiques, des jeunes, . La proaction, c’est parce qu’on vise à dégager des zones d’opportunité pour la région. On pense amener des couleurs innovantes », résume Ysabelle Lusignan, directrice de la Chambre de commerce.
Afin de soutenir la cellule prospective formée de 25 personnes issues de divers secteurs d’activités, dont les maires des deux grandes villes, plusieurs gens d’affaires, des représentants de la commission scolaire, du milieu de la culture et de l’industrie, on a confié les commandes à la firme Ciblexpert, férue de ce type de procédure.
La firme travaille à compléter un portrait qui servira de document de base. « L’objectif est de mettre en commun ce qui existe, partir de ce qui se fait pour faire de la prospective. Il faut sensibiliser le milieu aux forces de changement, définir les contextes et dresser des portraits schématiques des 4 pôles qui seront identifiés et autour desquelles s’articulera la démarche », explique M. Harvey.
Cette démarche ratissera large. « Si on prend par exemple le pôle Tourisme. Oui, c’est une zone d’opportunité, mais il faut voir venir, découvrir comment garder cette zone active, la dynamiser, voir ce qui se fait ailleurs, explorer les influenceurs au niveau mondial », explique Julien Dufour qui voit aussi dans CAP une façon de retenir les jeunes et de leur offrir des opportunités pour réussir dans leur région. «C’est une démarche par et pour les gens d’affaires. La région est intéressante et on veut améliorer notre sort de façon concrète », ajoute le président de la chambre de commerce.
La SADC servira de lien entre la cellule prospective et Ciblexpert, en plus d’agir comme principal bailleur de fonds pour le projet. La première phase est évaluée à 15 000$. La SADC en fournira les deux tiers alors qu’Emploi Québec et la Chambre de commerce se partageront le reste de la facture. 3 phases sont prévues, soit la première Initier le changement, la seconde Entreprendre le changement et la troisième Enclencher le changement. «La cellule centrale aura à se questionner après la phase 1, si on souhaite aller plus loin. L’avantage, c’est les outils qui seront disponibles à partir de la phase 2 et qui permettront d’entrer en action pour aller plus loin dans la prospective », explique Pascal Harvey. Le coût total des 3 phases s’éleve à 50 000$.
Pour Pascal Harvey, les constats qui émaneront de la démarche sont essentiels. « On va les imbriquer dans nos interventions, adapter nos investissements en fonction de ce qui sera identifié », se réjouit-il. Dominique Tremblay, président de la SADC, ajoute que les outils qui se dégageront des analyses conjuguées de la cellule et de Ciblexpert sont excessivement précis et pourront être très utiles pour conseiller les investisseurs et les entrepreneurs intéressés par Charlevoix. «La différence entre une étude traditionnelle et ce qu’on va faire ici, ce sont justement les outils qui nous aideront pour construire notre plan d’action », conclut Pascal Harvey.
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