Solution à l’étude pour le quai de Pointe-au-Pic
Les causes des problèmes de structures observés au quai de Pointe-au-Pic sont connues et la solution en marche. Si le coût des travaux est toujours méconnu, l’échéancier du printemps 2014 devrait être respecté.
La bombance observée sur le mur intérieur du secteur est due à la composition du sol marin. Vaseux, le sol n’aurait pas réagit comme prévu dans le cadre des travaux sur cette nouvelle section du mur est. « L’eau s’est retirée moins vite que prévu du sol. Une fois le remblais mis, ça s’est affaissé », précise Guy Néron, secrétaire de la Société de gestion des infrastructures de transport de Charlevoix (SOGIT). Du coup, la pression a endommagé les tirants qui retiennent le mur de palplanches et fait bomber la structure.
La solution actuellement à l’étude consiste à fixer 17 pieux sur le roc en profondeur et y ajouter un tablier de béton. « C’est comme pour un stationnement sous terrain, avec des colonnes et un plafond de béton. Cette solution concerne strictement la partie de l’agrandissement du mur est », ajoute M. Néron.
Si le concept est retenus, les travaux seront réaliser en partie cet hiver et au printemps. « Ça ne changera pas beaucoup l’échéancier, puisque l’asphaltage du quai était déjà prévu pour le mois de mai », précise Mme Néron. « La solution retenue ne doit pas diminuer la capacité portante du quai. Le scénario actuel garde les même obligations de résultats que nous avions au départ », ajoute encore M. Néron.
Concepteur, chargé de projet, contracteur et membres de la SOGIT sont à l’œuvre dans cette recherche de solutions dont les coûts n’étaient toujours pas chiffrer au moment de mettre sous presse.
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