La première ministre et députée de Charlevoix, Pauline Marois, était de passage dans la région samedi pour annoncer un prêt d’Investissement Québec à l’entreprise Solugaz. Les 1, 2 millions $ permettront à l’entreprise charlevoisienne de consolider ses acquis et développer avec vigueur son volet « autopropane », une alternative énergétique qui a de plus en plus la cote.
L’entreprise qui fête ses 20 ans cette année présente une courbe de croissance impressionnante. « Nous sommes dans le top 10 sur 60 propaniers. Mais on vise le top 5 d’ici quelques années. L’avenir de Solugaz a pour nom, entre autres, l’autopropane. », résume Rock Boulianne, fondateur. Le prêt d’Investissement Québec s’inscrit dans un plan d’action dont le budget totalise 2, 5 millions $. « Ce projet servira à accroître notre présence et à bonifier notre offre de services sur nos marchés ciblés », se réjouit M. Boulianne.
« Le prêt à Solugaz va permettre de créer une quinzaine d’emploi qui s’ajouteront aux 70 emplois existants », s’est réjouit Pauline Marois, rappelant que l’emploi était « l’obsession » de son gouvernement.
Le nombre d’emploi pourrait rapidement croître, grâce au marché de la conversion des moteurs du pétrole au combiné « pétrole/propane » (voir autre texte), selon Rock Boulianne. Solugaz y voit le fer de lance de son développement. «Nous sommes déjà avancés dans le marché de la conversion. Notre nouvelle association avec Propane du Suroît, Alliance autopropane, compte déjà 3 ateliers, dont celui de Clermont. On parle de 250 et 300 véhicules convertis annuellement, mais on aimerait rapidement monter à 1000 véhicules annuellement », explique Rock Boulianne.
Actuellement, c’est principalement le « manque de compétences », qui freine le développement. «Maintenant qu’on contrôle la technologie, on a bâti l’atelier ici pour former les mécaniciens afin de faire la conversion dans les règles de l’art », ajoute-t-il. La réduction du coût du carburant n’est pas le seul avantage de cette conversion, comme le précise Pauline Marois. «En utilisant le propane, on réduit l’impact sur les gaz à effet de serre de 27% par rapport au pétrole, ce qui est aussi au plan environnemental un énorme avantage », a illustré la première ministre, insistant sur l’importance du propane dans le paysage énergétique québécois.
La prochaine année sera cruciale chez Solugaz. « On a du pain sur la planche, il faut se structurer, car on crée littéralement une « business» », de conclure M. Boulianne, enthousiaste et visiblement confiant.
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