Moyens de pression au Massif

(BL) Les syndiqués de la station de ski du Massif de Charlevoix ont voté à 98,5 % le 27 novembre pour des moyens de pressions, excluant la grève. Malgré les conditions météos difficiles de mercredi, quelque 70 travailleurs participaient à l’assemblée générale.

Actuellement en négociation d’une nouvelle convention collective, les syndiqués ont rejeté à 100 % l’offre patronale sur la question salariale. Le Massif propose une convention collective de six ans avec une hausse salariale de 9 %, dont un gel les deux premières années. Pour sa part, le syndicat souhaite la parité avec des stations de ski comparable. L’écart actuel serait de 4 à 5 $ de l’heure.

« La dernières fois, les travailleurs avaient accepté une convention collective de six ans, sans négociation complète puisque l’employeur avait demandé la réouverture de la convention sur trois aspects soit la durée pour la paix sociale, la flexibilité et l’organisation du travail. Nous avons fait notre part la dernière fois, cette fois, on doit se mettre sérieusement à table », expose la présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, Ann Gingras.

Les moyens de pression actuels consistent dans des éléments visuels portés par les syndiqués.

Jusqu’à maintenant, les deux parties ont discuté une dizaine de fois sur les clauses normatives. La convention collective actuelle sera échue le 31 décembre. Le Massif de Charlevoix emploi en haute saison plus de 100 travailleurs à sa station de ski de Petite-Rivière-Saint-François.