Une centaine de manifestants défendent le chalet de la base
maire de Petite-Rivière-Saint-François, Gérald Maltais, entend discuter de nouveau de la question avec le promoteur Daniel Gauthier, bien que Groupe Le Massif ait signifié il y a quelques jours qu’il ne reviendrait pas sur sa décision. « On ne vous demande pas de fléchir, mais de réfléchir. Le chalet de la base, c’est le cœur du village », a-t-il déclaré devant les manifestants.
Une centaine de personnes ont manifesté dimanche après-midi à l’entrée de la station de ski du Massif de Charlevoix, lançant un nouveau cri du cœur contre la fermeture du chalet de la base pour la prochaine saison, dénonçant ses conséquences sur l’économie villageoise.
« Le chalet de la base, c’est chez nous. C’est à nous autres. Il y a des gens qui ont travaillé gratis pour la montagne. Ils ne peuvent pas faire ça », mentionnait une manifestante résidente de Petite-Rivière-Saint-François depuis 70 ans.
Provenant de Charlevoix et de l’extérieur de la région, les manifestants dénonçaient la « décision d’affaires » du Groupe Le Massif qui, dans la foulée de sa restructuration financière, concentrera ses activités au chalet du sommet et fermera celui de la base, situé dans le village de Petite-Rivière-Saint-François, où les services essentiels (casier, infirmerie, toilette et billetterie) seront maintenus.
La participation à cette manifestation qu’elle a initiée satisfait l’Association touristique, économique et culturelle (ATEC) de Petite-Rivière-Saint-François et son président, Vital Lévesque qui anticipe les effets négatifs de la fermeture du chalet de la base sur l’économie villageoise. Tout en demandant une fois de plus à Groupe Le Massif de revoir sa décision, M. Lévsque soutient que « Daniel Gauthier a été un sauveur, mais il ne doit pas devenir un dictateur ».
Plusieurs maires locaux, dont le préfet de la MRC de Charlevoix, Dominic Tremblay, et le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, étaient également présents par « solidarité ». Le premier à appeler à la « recherche d’une solution concertée », affirmant « comprendre » la décision financière du promoteur. Le maire Jean Fortin a rappelé pour sa part que la région est partenaire de ce projet et que le chalet de la base est un symbole important pour les citoyens.
La présidente de la SCN Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, souhaite pour sa part que Groupe Le Massif réponde aux questions, notamment sur le nombre de postes touchés par cette restructuration : « Il faut qu’ils arrêtent de parler des deux côtés de la bouche. (…) Nous voulons que Daniel Gauthier respecte la concrétisation de ce projet tel qu’annoncé au début. »
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