Conseil de ville de Petite-Rivière-Saint-François : conseil sans soubresaut malgré l’imminence de la manifestation
(EB) La séance du conseil de Petite-Rivière-Saint-François qui s’est tenu le mardi 12 novembre aurait pu être houleuse. C’est du moins ce à quoi s’attendait le maire, Gérald Maltais. «On s’attendait à en manger toute une », a résumé celui qui présidait la première assemblée du nouveau conseil municipal.
Aux quelques demandes d’ordre logistique relatives à la tenue de la manifestation amenées par le responsable de la sécurité de l’événement, la municipalité a répondu par la négative « pour conserver sa neutralité ».
« Comme municipalité, on a un devoir de réserve. Il faut regarder ça de l’extérieur. On comprend l’inquiétude des citoyens, mais on doit essayer de trouver une solution », explique le maire Maltais disant s’inquiéter de « la pub négative ». «Il y a encore juste le local qui en discute, de la fermeture du chalet, et on entend déjà beaucoup de désinformation autour de ça. Quand on se met à juger de l’administration du massif, il y a des limites », croit-il.
Une résolution unanime à l’intention du Massif a cependant été adoptée par les membres du conseil de ville de Petite-Rivière-Saint-François, résolution qui sera acheminée à Claude Choquette et Daniel Gauthier dans une ultime tentative de leur faire renverser la décision de fermer le chalet de la base. «Le conseil réitère sa demande à Groupe Le Massif (GLM) de revoir sa décision de fermer le chalet de la base, car le conseil est conscient de l’importance de l’impact social négatif de cette décision. On demande à GLM, advenant le maintien de la décision, de donner la possibilité aux intéressés d’en faire la location de l’opérer pour les fins pour lesquelles il a été construit », résume M. Maltais.
Au conseil des maires de la MRC, M. Maltais a qualifié Le Massif de « poumon et de cœur » de Petite-Rivière-Saint-François, déplorant une fois de plus cette décision.
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