Josette Tremblay, la volonté de faire

Agir ensemble et maintenant, tel est le slogan qui a teinté la campagne électorale de la conseillère Josette Tremblay qui aspire à changer de siège et à tenir, serrées, les rênes de la ville. Gestion responsable des deniers publics, leadership différent, contrôle de la dette et partenariat auront été ses mots d’ordre.

« Mon leitmotiv sera la consultation », annonce la candidate qui promet de mettre sur pied deux consultations citoyennes par année par district et favoriser les rencontres publiques autour des grands projets. Elle veut aussi être disponible pour rencontrer les citoyens et écouter leurs doléances ou leurs propositions. « Les périodes de questions des assemblées publiques, les gens que j’ai rencontrés durant ma campagne trouvent que ce n’est pas un vrai droit de parole, mais quand je fais l’épicerie, quand je vais chez la coiffeuse, les gens ont une opinion, il faut les recevoir.  Je veux fixer un agenda public pour que quiconque veut me parler puisse le faire », résume-t-elle.

Elle qui se définit comme une  « experte en relations humaines, déterminée, mais pas boquée » clame que les citoyens sont mûrs pour un changement de cap. «Pour éviter que le processus politique tombe dans l’unidirectionnel, il ne faut pas juste changer d’équipage, il faut changer de capitaine.»

À quelques jours du jour J, elle décoche une dernière flèche à son adversaire, exigeant des réponses sur Réseau Charlevoix (SOGEPC) ainsi que sur les crédits de taxes qui ont été octroyés à cette entité.  « Nous n’avons jamais réussi à avoir l’information sur les crédits de taxes au Réseau Charlevoix et je tiens à ce que Jean Fortin réponde. On ne sait pas ce qui est évalué et je trouve ça inacceptable : un leader doit défendre les intérêts des citoyens avant celui des entreprises et des groupes », clame-t-elle. (Lire  la réponse de Jean Fortin en page 6)

Si elle est élue, elle entend miser sur « les entreprises du savoir » pour dynamiser l’économie de Baie-Saint-Paul. « Le savoir amènerait des emplois intéressants, pourquoi pas autour de l’eau, de l’hydrologie? », lance la candidate.

Elle a aussi le Carrefour culturel Paul-Médéric dans sa mire. «Il n’est pas habité, il n’a pas d’âme.  Il ne doit pas venir en compétition des autres partenaires qui font déjà des expositions. Il faut s’inspirer du modèle des maisons de la culture. Inviter les jeunes aussi », explique-t-elle, se défendant bien de remettre en cause le travail de l’équipe en place.

Elle souhaite offrir un choix aux électeurs entre « une vision passéiste et une vision orientée vers l’avenir. « Jean Fortin a misé sur la continuité, c’est quelqu’un qui a apporté beaucoup à Baie-Saint-Paul, mais c’est difficile de changer personnellement et de faire les choses autrement. Je pense que je représente cette personne-là, avec un leadership différent. J’offre ce que je suis comme personne et ma grande capacité de passer à l’action », conclut-elle.  Le 3 novembre, elle accueillera ses partisans à Forum Jeunesse. « Peu importe l’issue, on va trinquer à cette campagne électorale », lance-t-elle. Elle est confiante. «J’entends parler de changement. Les gens sont prêts pour une autre ère », conclut Josette Tremblay.