Jean Fortin ou l’importance d’une vision globale

Par Emelie Bernier 31 octobre 2013 Initiative de journalisme local
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La campagne tire à sa fin et Jean Fortin demeure convaincu qu’il est l’homme de la situation. Les attaques de ses adversaires n’ont pas réussi à miner sa confiance et son enthousiasme, ni à ternir son bilan. « La Ville va bien, la dette est contrôlée.  On a un surplus et des réserves au-delà de 1,2 million $ », résume-t-il. « On me reproche la dette, mais les quatre personnes qui font campagne contre moi étaient là, les quatre dernières années, et d’après ce que j’entends, ils semblent aussi fiers que moi des résultats», constate-t-il. Il est étonné de voir « des gens qui étaient contre s’arroger le succès (dans le dossier des fils) ».  « Ceux dont on devrait souligner le travail, c’est le comité de citoyens qui a ramassé 700 000 $ », lance-t-il. Il revient aussi sur la question du Festif!. « Il y a du symbolisme là-dedans, sur la place des jeunes. Quand on parle de changement, ce n’est pas pour aller vers cette attitude, de jouer aux « mononcles » et « matantes », de leur dire ce qui est bon ou pas. Il faut les écouter, les appuyer.  L’expansion du projet est exceptionnelle. Ils nous ont donné l’exemple », lance-t-il. Il se dit ravi de voir qu’un jeune tente d’entrer au conseil et il invite les jeunes à voter massivement.

 

Selon lui, cette campagne se joue  sur la vision. « C’est la vision du développement global d’une ville versus la vision du développement d’un hôtel de ville. Ce n’est pas un concours pour une direction générale, c’est une élection pour un maire!», explique-t-il, déplorant que la campagne ait parfois pris des airs de « diagnostic de l’appareil administratif ».

 

Les projets sur la table sont nombreux et le maire sortant croit que l’heure n’est donc pas à l’approche coercitive. « Peut-on parler de restructuration actuellement? À l’heure où on va bientôt faire le plan d’urbanisme, avec le projet d’hôpital, les cinq clochers au printemps, est-ce le moment de restructurer, de mettre les employés sur le qui-vive continuel, à se surveiller les uns les autres? On a déjà des mécanismes en place qui fonctionnent et l’étude Raymond Chabot Grant Thornton nous a dit que notre organisme travaillait déjà de façon adéquate», argue-t-il, déçu qu’on l’accuse d’avoir remisé cette étude sur une tablette. « Ce n’est pas vrai, on a pris des recommandations en compte, on continue de le faire.»

 

Selon lui, la Ville doit  « continuer à avancer ». «Si on veut demeurer attractif pour les familles, pour les touristes, ce n’est pas le moment de mettre les freins », argue-t-il.

Il invite, lui aussi, les gens à voter en grand nombre et se fie à son vote traditionnel. « Ce que j’offre, c’est de  travailler avec l’ensemble, de responsabiliser tout le monde et de continuer à faire que cette Ville progresse tout en respectant, toujours, la capacité de payer de citoyens », résume Jean Fortin, enthousiaste et confiant. «On doit être prêt, avoir une ouverture d’esprit. On ne laissera pas tout faire, mais on travaille ensemble dans un véritable partenariat », conclut-il.

 

 

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