Vision et continuité pour Lise Lapointe

Dans son programme électoral sous le thème Échange et mobilité, Lise Lapointe dessine pour le territoire de la ville différents aménagements « ponctuels » permettant « de dynamiser le milieu à des coûts raisonnables ».

La mairesse sortante présente une plateforme électorale dans lequel les citoyens retrouveront sa vision pour la Ville de La Malbaie dans une « continuité logique » de son premier mandat. Un centre ville fort avec un PIIA resserré, un plan particulier d’urbanisme pour le secteur de Pointe-au-Pic et de la rue du Havre ainsi que des projets concrets d’aménagement, d’infrastructures et d’embellissement s’inscrivent dans sa vision, tout comme la création d’un comité du patrimoine, une priorité pour la candidate.

« Je veux mettre en place des conditions favorables au développement. C’est le rôle premier d’une ville », souligne Mme Lapointe qui soutient que « ce n’est pas juste de mettre des fleurs ». Éléments visuels à l’appui, elle affirme que la Ville doit « inscrire ses interventions » de façon organisée « à l’intérieur d’une vitalité qu’on veut au centre ville. »

Elle site par exemple l’aménagement d’un stationnement au centre-ville, sur le terrain acquis par la ville et accessible via la rue Vincent. Elle y voit la mobilité des passants et leur présence accrue sur la rue. « Souvent, on a fait de grandes études qui s’empilent une par-dessus l’autre et qui ne se réalisent pas parce les coûts des projets qu’elles contiennent sont trop importants. Il faut être en mesure de faire des actions concrètes, réalistes et à court terme et qui se planifient sur un avenir intéressant », insiste la candidate qui entend « assumer le leadership dans le positionnement de la ville dans le marché des croisières ».

Des projets qui permettront notamment de développer davantage la marche à pied et le cyclisme. La candidate défend d’ailleurs le projet de piste cyclable pour relier Clermont, rappelant que le tronçon le long de la rivière Malbaie est coûteux (3 millions $) et que la subvention du ministère des Transports vient à échéance à la fin de 2014.

Une plateforme qui priorise des projets pour chacun des secteurs de la Ville, tel que la revitalisation du secteur du parvis de l’église à Sainte-Agnès, le traitement des eaux usées à Saint-Fidèle ou encore des aménagements supplémentaires au quai de Cap-à-l’Aigle et la réfection de certains rangs.