Maire de Baie-Sainte-Catherine de 2003 à 2005, Jacques Martin ne veut pas revenir sur les circonstances qui avaient alors entouré son départ. Il veut plutôt penser à réunifier ses concitoyens pour bâtir un futur de plus en plus incertain, selon lui, pour sa municipalité.
« On est une municipalité en dévitalisation. Depuis huit ans, il ne se fait rien à part la promenade du littoral qui a commencé. Il y a eu un projet de fusion avec Tadoussac, mais il a été mis de côté à cause de l’augmentation du taux de taxation que ça impliquerait pour les résidents de Tadoussac. Ce n’est pas étonnant. Nous sommes, à Baie-Sainte-Catherine, une des municipalités les plus taxées dans Charlevoix en regard des services que l’on reçoit. »
Selon M. Martin, son village ne « peut pas se permettre de descendre plus bas » qu’il l’est actuellement. « Il faut travailler à rentabiliser le village. Il n’y a pas d’autres revenus à part la taxation. Il faut des projets de développement durable », explique le candidat qui s’abstient cependant de dévoiler ses idées quant aux types de projet à réaliser.
Même si Jacques Martin pense à l’avenir de son coin de pays, il est conscient de certaines réalités dont il doit s’occuper dans le présent pour garantir l’avenir. « Je veux d’abord sécuriser les gens dans mon village en m’assurant que ce que je considère comme des services de base soit accessible en tout temps, comme l’eau potable, l’électricité et la COOP, qui ne doit pas fermer, car pour moi, c’est un service essentiel ici », continue-t-il. « Quand la sécurité sera assurée, il faudra travailler ensemble et en ayant du plaisir à le faire », maintient-il.
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