Il n’avait jamais pris de cours ou de formation en art avant de terminer finaliste au Concours national de peinture l’an dernier. Il a peint une douzaine de toiles seulement et pourtant une de ses rares toiles a raflé la palme cette année. Portrait d’un talent en plein épanouissement.
Cela fait trois ans seulement qu’il s’est mis à la peinture et déjà il a plusieurs distinctions à accrocher à son tableau d’honneur. Pourtant, inquiet quant son talent, il a fallu pousser un peu l’homme de Saint-Roch de Richelieu, une petite localité située non loin de Sorel-Tracy, pour qu’il consente à s’afficher.
« Ma femme m’a convaincu l’an dernier de participer parce que je suis très insécure au sujet de mes œuvres. J’avais eu l’occasion de rencontrer Tex Lecors qui était un des juges l’an dernier et il m’avait fait des commentaires complètement inattendus qui m’avaient autant inspiré que flatté. Cela m’a convaincu de prendre cela au sérieux, de développer ma technique », expliquait M. Truman.
Quand on lui demande s’il songe à une carrière à temps plein comme peintre, c’est avec un air songeur qu’il répond : « Ce serait vraiment très risqué, j’ai deux jeunes enfants, je ne sais pas si j’oserais dans mes temps libres oui, mais je ne sais pas si je suis prêt à abandonner la sécurité financière que mon travail procure à mes enfants. Cependant, ce n’est pas parce que ça ne me tenterait pas ».
Son tableau Tis the wind and nothing more qui a gagné le premier prix est une peinture représentant un corbeau. Un oiseau tiré du quotidien de l’artiste. « Je viens de la campagne et j’aime les corbeaux, c’est imposant, majestueux, mystérieux, les couleurs sont belles, j’aime aussi l’œuvre de Poe d’où le titre. Je trouve cela beau et drôle, a-t-il raconté avec le sourire.
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