Il n’y aura plus de colloque en matière de violence conjugale dans Charlevoix. Comme le confie la directrice de la Maison La Montée, Deicy Mezquita, la baisse drastique d’achalandage justifie cette décision.
«Normalement, on avait autour de 120 inscriptions et cette année à peine 45. On fait ça pour répondre à un besoin. Notre objectif était de former les intervenants. Il y a peut-être trop d’offre», avance M. Mezquita comme hypothèse. Pourtant, cette édition s’est avérée d’une grande qualité, croit la directrice de la maison d’hébergement. Quand une problématique de violence conjugale survient, plusieurs parties sont touchées et chacune vit différemment la situation. Le panel de conférenciers invités témoignait en effet de la diversité des points de vue abordés durant le colloque.
Jeudi, Diane Chayer a ouvert le bal en abordant la question de l’intervention éthique et de l’empowerment tant des femmes, des enfants que des familles à reconstruire. Robert Ayotte, directeur de l’Accord Mauricie, un centre d’aide pour conjoints à comportements violents a pour sa part mis en lumière l’importance de la responsabilisation des hommes face à leurs comportements.
Vendredi, 3 conférenciers étaient au programme. Catherine Séguin a abordé le thème de « La fatigue de la compassion ou facture de la compassion », une conférence ciblée pour les intervenants qui composaient la majorité de l’assistance. Puis Danielle Ruelens s’est penché sur le sujet du stress lié au mode de vie. C’est à la psychologue Nadia Gagnier, la très médiatisée Dr Nadia, qu’on avait confié la conférence de clôture, portant sur le développement de l’estime de soi chez les enfants témoins de violence.
«Nous avons reçu des participants de Forestville, Alma, Québec. C’était ouvert aux équipes de toutes les maisons d’hébergement de la Capitale-Nationale et à tous les intervenants de la région », explique la présidente du conseil d’administration de La Maison La Montée, Patricia Savard.
« Nous avons vraiment été cherché des conférenciers de qualité et variés, c’est une édition excellente. Tout le monde qui était là a été emballé. Nous sommes très contents, même si c’est le dernier», conclut Deicy Mezquita. Le premier colloque avait eu lieu en 2006.
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