C’est le samedi 21 septembre à l’Hôtel La Ferme que l’on a inauguré l’œuvre du sculpteur Renée Derouin en l’illuminant devant une trentaine d’amateurs d’art et de personnalités connues du monde artistique régional. Après avoir guidé les marins, un phare saluera maintenant les touristes à leur sortie du train.
Présenté initialement en 2009 et installé au Boisé du Quai lors de la 27e présentation du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, Le Phare était une commande à l’artiste sculpteur René Derouin pour souligner les 25 ans du Cirque du Soleil. Son succès auprès du public lui a valu de faire partie de la collection permanente du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (MAC) grâce à la générosité de trois mécènes soit Carole Racette, Raymond Brodeur et Marc Lussier. Le MAC a décidé de prêter l’œuvre de façon permanente à l’Hôtel de Daniel Gauthier. « Ça soulignait les 25 ans du Cirque du Soleil et la place pour l’installer ne pouvait être qu’ici, car c’est quand même l’hôtel du cofondateur du Cirque », explique Jacques Saint-Gelais Tremblay, directeur général du MAC.
L’artiste, René Derouin était très heureux du nouvel endroit que l’on a trouvé à son oeuvre. « C’est un phare qui représente les 25 ans du Cirque du Soleil avec 25 cerceaux où, sur ceux-ci, il y a toutes sortes de personnages en céramique, environ 300, que j’appelle des migrants planétaires du Cirque du Soleil.
Un phare c’est important pour Baie-Saint-Paul, car la ville est sur le bord de la mer. Il y en a déjà eu un d’ailleurs ici et de faire un phare qui est comme un signal de l’arrivée du train, ça boucle la boucle », affirmait l’artiste. Ce dernier a même fait faire un talus fleuri pour empêcher les gens et surtout les enfants de s’en approcher et de monter sur la sculpture. « Originalement, Le Phare était fait pour être au niveau du sol, mais quand on fait une œuvre d’art public, il faut que tu penses à la survie, au vandalisme et à l’entretien », a continué M. Derouin.
En parlant d’entretien, il faudra, chaque année, au départ des oies vers le sud, enlever tous les personnages en céramique de l’œuvre de plus de sept mètres de hauteur afin de les protéger du gel. On les remettra en place au retour de la chaleur et des grands oiseaux migrateurs chez nous.
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