« Aucun problème structural » au quai de Cap-à-l’Aigle
Le Société de gestion des infrastructures de transports de Charlevoix (SOGIT) assure qu’il n’y a « aucun problème structural » au quai de Cap-àl’Aigle, fraîchement rénové.
Lors de la séance du conseil municipal de lundi, la mairesse Lise Lapointe affirmait qu’elle-même et des citoyens à l’œil aguerris avaient constaté des défauts dans la nouvelle structure. La mairesse y voyait d’ailleurs l’occasion de tenter un nouveau sauvetage du quai, dans le cas où des travaux supplémentaires seraient nécessaires.
Guy Néron, secrétaire de la SOGIT, affirme « qu’il n’y a pas de fissures au quai » et que la « courbure » constatée par certains « est normale ». « La structure bouge et bougera tant et aussi longtemps qu’elle ne se sera pas placée », précise M. Néron, expliquant que l’ouvrage est constitué de caissons de bois et de béton qui font leur travail étant donné le fond marin. « Le mouvement de la structure a commencé vers la fin août. Nous en faisons le suivi chaque semaine et ce, jusqu’à ce que la structure se place. »
Le « mouvement » peut s’étaler sur quelques semaines ou plusieurs mois, avertit M. Néron qui ajoute également que les espacements entre les panneaux de béton sont normaux. « Si la structure n’avait pas bougé, on se serait posé des questions », ajoute-t-il, assurant que « tout a été fait dans les règles de l’art. »
Le coût de la décontamination
La décontamination d’une portion du quai a entraîné un dépassement de coût au projet de restauration. Le montant supplémentaire que la SOGIT aura à débourser n’est pas encore disponible, précise M. Néron qui affirme que le gouvernement fédéral est avisé de la situation « afin de vérifier qui paiera ce surplus ».
Quoi qu’il en soit, le chantier devrait se terminer d’ici la fin septembre avec l’installation du matériel électrique et des lampadaires.
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