Accident de camion au lit d’arrêt de Petite-Rivière
Pour la deuxième fois en trois ans, le lit d’arrêt de Petite-Rivière-Saint-François a été la scène hier d’un grave accident impliquant un camion. Le conducteur du camion muni d’une pompe à béton, âgé de 32 ans de Saint-Lambert, est décédé.
L’accident est survenu hier vers 12h30. Le camion muni d’une pompe à béton a évité un autobus scolaire avant de s’engager dans le lit d’arrêt. Incapable de s’immobiliser, le fardier à défoncer les barils de protection et l’extrémité du lit d’arrêt pour ensuite terminer sa course dans le ravin en contre bas. Le véhicule s’est renversé après avoir piqué du nez. Les pinces de désincarcération ont été nécessaires pour dégager le conducteur qui était conscient dans les minutes suivant l’accident. Au moment de mettre sous presse, l’état de santé du conducteur était critique.
Le ministère des Transports et la Sûreté du Québec avaient des équipes sur les lieux. Les reconstitutionnistes en scène d’accident faisaient également leur enquête. Un poteau électrique a été sectionné et a causé une panne de secteur.
Rappelons que le 22 décembre 2010, un autre accident impliquant un poids lourd est survenu au lit d’arrêt de Petite-Rivière-Saint-François. Cette fois, le camion en détresse avait fait un vol plané d’une trentaine de mètres avant de finir sa course dans le ravin. Le conducteur avait été blessé sérieusement et l’efficacité de l’infrastructure avait été remise en cause.
Suite à l’analyse de la structure et de l’accident, le MTQ avait conclu que son lit d’arrêt était « sécuritaire et fonctionnel ». Le MTQ estimait que l’accident était dû à une erreur humaine.
« Coup de tonnerre »
Le « coup de tonnerre » de mardi était le deuxième que Jean-Baptiste Bouchard et son épouse entendaient depuis trois ans. Résident de la rue Principale, le lit d’arrêt se termine à quelques mètres de leur cour arrière. « Cette fois, je me suis dit, ce n’est pas un tremblement de terre, c’est un camion », raconte M. Bouchard. Avec son épouse et ses voisins, ils ont été les premiers à répondre aux cris du camionneur, prisonnier de la cabine.
« C’est exactement au même endroit qu’il y a trois ans, à cinq pieds près », constate avec tristesse M. Bouchard, rappelant que suite à l’accident de 2010 et aux enquêtes, « le MTQ m’avait assuré que c’était correct. Mais le lit ne fait pas son travail. Je reste dans une grande inquiétude. C’est ma cour arrière. Il va falloir qu’ils fassent quelque chose. »
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