La vie d’artiste au Symposium

Par Gilles Fiset 2 septembre 2013
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Des artistes de partout dans le monde viennent passer un mois ici. On ne les voit que quelques heures par jour, mais ils ont une vie à part du public et elle est bien remplie professionnellement et… socialement.

La plupart des artistes travaillent bien plus que les quelques heures durant lesquelles le public peut les rencontrer. « Il faut se mettre dans la tête que l’on est disponible au public durant certaines heures alors en après-midi, je me gardais du travail plus facile qui demande moins de concentration. Je venais travailler le matin et des fois le soir. Cela arrivait que l’on était cinq ou six artistes qui travaillaient le soir ou le matin et c’était agréable dans l’aréna. Cela faisait une ambiance de travail », contait Marjolaine Bourgeois. Certains travaillent même durant les deux jours de vacances au lieu de se reposer ou de voir des amis.

Le travail n’empêche cependant pas nos artistes de se côtoyer et même de créer de véritables amitiés. Il faut dire que les responsables du Symposium veillent à développer un esprit d’équipe. En effet, dès le premier soir, Jacques Saint-Gelais Tremblay, le directeur général, reçoit les artistes chez lui pour qu’ils apprennent à se connaître. Par la suite, il y a une fête officielle par semaine pendant toute la durée de l’événement et bien entendu, les artistes s’invitent aussi entre eux. « Il y a eu deux ou trois échanges pour se faire un souper d’une maison à l’autre durant le sympo », affirmait Barbara Claus.

Les activités comme le Symposium sont l’occasion pour certains de nouer des liens qui dureront longtemps. « Je vis avec une autre artiste Azadeh Tajpour. On a développé une très belle amitié parce qu’on partage le quotidien. Chaque fois que je fais une activité comme le Symposium international de Baie-Saint-Paul, c’est là que je développe les meilleures amitiés qui se prolongent souvent dans la durée», commentait Mme Claus.

Il va de soi que, pour quelques uns, la barrière de la langue est un désagrément pour profiter pleinement de toute la vie de l’événement artistique. « Quelquefois, c’était difficile, mais la plupart des gens ici parlent un peu anglais. Il y en avait certains avec qui c’était plus ardu comme Dominique Angel qui ne parle pas anglais. Nous voulions communiquer ensemble, mais il fallait quelqu’un pour traduire la conversation. Quand il y avait des conférences ou des présentations, je ne comprenais rien donc j’ai manqué cette partie », expliquait Azadeh Tajpour qui nous vient des États-Unis

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