Jean-Philippe Tremblay au Domaine

Le 16 août, Jean-Philippe Tremblay et la cinquantaine de jeunes musiciens de l’Orchestre de la francophonie termineront leur saison 2013 au Domaine Forget. Pour le fondateur et directeur musical de l’ensemble, « il n’y a pas de plus bel endroit pour terminer ».

Altiste de formation, Jean-Philippe Tremblay est un habitué de Charlevoix puisque ses parents y sont en affaires et y ont un pied à terre. Celui qui sera bientôt papa pour la première fois a également étudié à l’Académie de musique et de danse du Domaine Forget.

C’est donc avec enthousiasme que le chef à la direction affûtée et fougueuse s’amènent à Saint-Irénée avec sa troupe de jeunes musiciens francophones prometteurs afin de présenter leur programme de tournée. « Nous avons été très occupés cet été avec une quinzaine de concerts. Nous aurons joué notamment à Mont-Laurier, Ottawa et Montréal », précise M. Tremblay qui croit que le public du Domaine aura plaisir à entendre la pièce de Frédéric Chiasson, Urbania, composée spécialement pour l’Orchestre de la francophonie et la soprano Pascale Beaudin, également du voyage. « Il y a quatre mouvements sur les problèmes de vivre en ville. C’est une pièce contemporaine pour laquelle la violoniste Andréa Tyniec, qui est boursière de la Banque d’instruments pour jeunes musiciens prometteurs, revient avec nous. »

Une création du compositeur québécois Olivier Larue est également au programme en plus des classiques Concerto pour violon et orchestre en ré majeur de Tchaïkovski et la Symphonie 41 en do majeur de Mozart.

Outre d’avoir fonder et diriger l’Orchestre de la francophonie sur une route parsemée de plus de 200 concerts, Jean-Philippe Tremblay poursuit sa progression de chef d’orchestre, lui qui cumule de nombreuses collaborations avec des orchestres prestigieux. Dernièrement, il a rejoint l’Orchestre des jeunes des Amériques et doit ouvrir la saison avec l’Orchestre symphonique d’Edmonton. Si les dernières années ont été très occupées, M. Tremblay prévoit réduire un peu le rythme et « prendre la prochaine année avec deux ou trois engagements pas mois » pour le bénéfice de sa petite famille.