Le centre-ville de La Malbaie sera illustré dans une fresque historique et identitaire de 50 mètres carrés. Peinte cet automne, elle est le fruit d’une concertation de divers partenaires du milieu et du travail de six jeunes charlevoisiens.
Le projet piloté par le Projet RCIC et Murale Création a pris son envol il y a un an et demi environ avec la recherche de financement. « C’est le premier projet au Québec qui implique autant les jeunes dans le processus de création », précise
Julie
Richard
, responsable du Projet RCIC, « fière de ce projet qui permet de promouvoir la place des jeunes dans le milieu » et « renforce le sentiment d’appartenance ».
En fait, depuis avril, six jeunes âgés de 19 à 26 ans ont participé au processus de réalisation. Après avoir mené des recherches, notamment avec la Société d’histoire et le Musée de Charlevoix, et consulté divers organismes et des gens du secteur, le groupe a présenté la maquette du projet lundi aux partenaires et aux médias.
Situant l’action dans les années 1920, la fresque qui sera peinte en septembre sur le mur du magasin Le Mercier illustrera l’activité effervescente de La Malbaie d’autrefois ainsi que le paysage d’époque de la Rivière-Malbaie. Les muralistes de Murale Création, qui en sont à plusieurs projets du genre notamment à Québec, peindront en trompe l’œil avec les jeunes du projet « une scène » avec sept personnages.
Première d’une série
Il s’agit en fait de la première d’une série de cinq à six fresques que souhaite réaliser au centre-ville de La Malbaie, et dans la région, le Projet RCIC et Murale Création. Cette première réalisation des Fresques des Muralistes de Quartier de Charlevoix est réalisée au coût de 160 000 $ avec l’aide de plusieurs partenaires soit Services Canada (84 000 $), Forum jeunesse Capitale-Nationale (20 000 $), le Secrétariat à la Capitale-Nationale (25 000 $), la Ville de La Malbaie et la MRC de Charlevoix-Est, le CLD ainsi que la SDC du Centre-ville et le propriétaire de l’immeuble Jean-Paul Perron.
Projet porteur
Jade Diotte et ses jeunes collègues participent avec enthousiasme au processus de création. « Ça m’a donné l’impression que le monde pense à nous. Je pense que la murale va être belle. Ça aussi été l’occasion de parler avec la mairesse d’autres choses », expose-t-elle.
Pour sa part, Keven Bouchard était enchanté de l’équipe de travail et a hâte de commencer à peindre.
« Depuis que je suis dans le projet », souligne pour sa part Marc-André Harvey, je suis de plus en plus fier de dire que je suis un citoyen de La Malbaie. »
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