Pierre Tremblay vise la mairie des Éboulements

Par Emelie Bernier 24 juillet 2013 Initiative de journalisme local
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L’ex-candidat d’Option nationale Pierre Tremblay tentera sa chance en politique municipale aux élections du 3 novembre. Dans sa mire, la mairie des Éboulements.

 

C’est l’annonce du retrait du maire actuel, Bertrand Bouchard, qui a décidé Pierre Tremblay à faire le saut. « J’avais un intérêt pour la politique en général et la politique municipale en particulier, mais je ne serais pas allé contre M. Bouchard», explique-t-il.

Agronome de formation, M. Tremblay a notamment été éleveur de porc, agronome-conseil et enseignant.

 

Il a cumulé des mandats de redressement d’entreprises agricoles pendant une dizaine d’années. S’il avoue n’avoir aucune réelle expérience dans le domaine de la politique municipale, il croit que ses expériences professionnelles, notamment la présidence du syndicat des enseignants de la Riveraine, l’ont doté des outils nécessaires. «Les négociations, les discussions, les compromis, je connais. J’ai le tempérament d’avoir beaucoup d’écoute avant de prendre une décision.  Selon moi, il faut un consensus et j’aime connaître les deux côtés de la médaille, regarder à long terme », poursuit-il.

Résident temporaire depuis 2005 et permanent depuis trois ans, il suit de près les débats locaux. Il est d’ailleurs membre du comité consultatif d’urbanisme et de la Coop de câblodistribution Les Éboulements.

 

Parmi ses priorités, il cite le développement harmonieux et respectueux de l’environnement. « Je crois qu’on doit essayer de conserver ce qu’on a et développer dans un environnement sain. Les villégiateurs doivent vivre en communauté. Je voudrais être présent, vulgariser ce qui se fait au conseil municipal, augmenter la participation bénévole dans différents secteurs, comme le ski de fond,  Il y a des comités très actifs comme les loisirs. Il faut miser sur nos forces », résume-t-il. La taxation, notamment pour les terres agricoles et forestières, est une préoccupation sur laquelle il voudrait se pencher. «Comme ex-agriculteur, c’est certain que je voudrais essayer de  garder les terres actives », poursuit le candidat qui se dit prêt à faire les 25 à 30 heures hebdomadaires qu’exige la fonction. « Je veux être présent», conclut-il.

Au cours des prochains mois, il entend cogner aux portes et écouter les citoyens afin de préparer un programme qui réponde à leurs attentes.

 

 

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