Si la majorité des chantiers sont déserts depuis lundi, ceux qui ne le sont pas reçoivent la visite de représentants syndicaux. C’est le cas du mont Grand-Fonds.
Une situation pour laquelle la Ville de La Malbaie, propriétaire de la station, n’a pas d’emprise. « Ils ne fermeront pas mes chantiers », réagissait l’entrepreneur Martin Dufour. « Mes gars veulent travailler et je les laisse libre. En fait, je crois que la majorité du monde aime mieux travailler, mais ils ont peur », constate-t-il. Un de ses travailleurs n’était pas entré au travail mardi alors que le chantier est visité quotidiennement par des représentants syndicaux.
Dans la région, les travailleurs de la construction rencontrés affirment ne pas avoir voté sur l’actuel mandat de grève. « Ceux qui travaillent n’ont pas le temps d’aller aux réunions syndicales. Ici, les syndicats, on les voit presque jamais. C’est une grève de gros (syndicats) », réagissait un travailleur.
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