La SADC de Charlevoix-Côte-de-Beaupré a connu en 2012-2013 son année la plus prolifique de son histoire avec 2,2 millions $ de financement et des retombées estimées à 12,5 millions $.
« C’est une grosse et belle année », résume le directeur général de l’organisme, Pascal Harvey. « C’est une année record, qui dépasse tous nos objectifs. »
En fait, si le contexte économique lui a été « somme toute » favorable, la SADC constate également que la mise en place d’un nouveau plan d’action, inspiré des besoins et de la réalité d’entrepreneurs d’ici, a porté fruits. « Nous avons démontré de l’ouverture et avons créé des outils qui répondaient davantage aux besoins des entrepreneurs, avec du développement local, du financement et de l’accompagnement », précise M. Harvey.
Au cours de la récente année, la SADC a traité 27 dossiers d’investissement pour 26 offres de financement totalisant près de 2,2 millions $. Dix-sept promoteurs âgés de 35 ans et moins ont profité du fonds Stratégie jeunesse. Les demandes de financement de 390 000 $ ont eu un effet de levier financier de près de 3,8 millions $, un « montant sans précédent » pour la SADC.
Plus précisément, la SADC a « prêté 600 000 $ dans l’est de Charlevoix » , ce qui est à souligner selon M. Harvey. L’économie du secteur est semble en effet vouloir se réveiller. D’ailleurs, 42 % des dossiers traités par la SADC l’ont été dans l’est contre 35 % pour l’ouest de Charlevoix, 15 % sur la Côte-de-Beaupré et 8 % à l’île d’Orléans. « Nous sommes sur la Côte-de-Beaupré depuis 2000 seulement et dans notre plan d’action de cette année, nous voulons nous faire connaître davantage, notamment en participant à des événements publics », précise M. Harvey. Pour Charlevoix, l’objectif est de « maintenir le cap au niveau des investissement ».
Parmi les autres éléments positifs, soulignons la création d’une table de concertation des entreprises du secteur de l’usinage des quatre MRC ainsi que le support de plusieurs projets dont les marchés de Noël, la relance du projet d’Internet haute vitesse et le Salon de Charlevoix.
« Plus on a des chiffres, plus on démontre notre importance », conclu M. Harvey. « Nous avons toujours travaillé dans l’ombre, mais une année comme ça, avec 1,2 million $ de prêts, ça démontre que les entreprises croient en nous. Nous espérons d’ailleurs devenir joueur majeur. »
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