Lise Lapointe pourrait quitter la SOGIT
L’épisode du quai de Cap-à-l’Aigle et l’avortement des discussions pour éviter son enrochement pourrait inciter la mairesse de La Malbaie Lise Lapointe à quitter son siège à la Société de gestion des infrastructures de transports (SOGIT) de Charlevoix.
La mairesse a réagit mardi matin au refus du conseil d’administration de la SOGIT de revoir le projet de réhabilitation du quai de Cap-à-l’Aigle. « Cette décision est difficile à comprendre compte tenu de l’apport de capitaux privés, l’appui des élus de La Malbaie et de la MRC de Charlevoix-Est, le plan de gestion pour le quai que j’ai proposé et la possibilité de retarder les travaux sans préjudices à l’entrepreneur. Pourquoi on veut absolument enrocher ce quai, alors qu’on a les réponses à toutes les questions pour éviter de le faire », questionne la mairesse Lapointe.
Cette dernière a passé les derniers jours à vérifier si les raisons évoquées par la SOGIT étaient fondées. Selon elle, il aurait été possible de procéder aux travaux urgents sur le mur est tout en apportant par exemple des addendas sur les travaux prévus au mur sud, qui doit être enroché. « La solution est assez simple si on veut prendre en compte la volonté de la Ville de La Malbaie, qui siège sur la SOGIT », soutient Mme Lapointe.
Elle remet également en question sa présence à la SOGIT. « Je ne suis pas à l’aise d’y siéger », affirme-t-elle, citant la forme de gestion appliquée et le fait qu’elle « n’a pas toutes les informations en main pour prendre des décisions éclairées ». « La SOGIT défend des intérêts qui sont contraires à ceux de la Ville qui représente ses citoyens et défend l’ensemble de son territoire », fait valoir Mme Lapointe qui en discutera avec son conseil municipal.
La mairesse Lise Lapointe pense à quitter le siège de la Ville de La Malbaie à la SOGIT.
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