Quadruple vernissage au CCPM L’arbre comme thématique

Par Gilles Fiset 22 avril 2013
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Lors des vernissages du 21 avril, on pouvait admirer des sculptures, des peintures sur bois, des toiles représentant des arbres et des photos qui exposaient la dentelle de l’eau, souvent tissée autour d’une branche. On peut dire comme Johanne St-Gelais, directrice du CCPM, « qu’il y avait une thématique de l’arbre même cela n’était pas voulu au départ ».

                                                                                      

Nodosus de Christian Obertan

Il y a d’abord l’arbre comme matériaux à transformer dans « Nodosus » de Christian Obertan. Ce dernier est un sculpteur d’origine guadeloupéenne installé à Saint-Jacques-le-Majeur au Québec depuis une quinzaine d’années. Nodosus, c’est la racine latine du mot nœud. Car ce sont les formes et surtout les difformités de l’arbre, donc les nœuds particulièrement, qui inspirent le sculpteur pour créer des œuvres d’un style nouveau, à la rencontre des cultures africaine, antillaise et autochtone.

 

Bois de Kim Veilleux

En deuxième lieu, il y a l’arbre qui sert de support à l’œuvre comme dans l’exposition de Kim Veilleux intitulée « Bois ». Ici le bois est présent comme support à la plupart des peintures qui sont des huiles sur bois. Mais ce dernier est aussi utilisé comme motif et même comme inspiration. En effet, toutes les œuvres ont un lien plus ou moins direct avec un jeu de mots, une image ou une légende qui a rapport au bois. « Comme par exemple dans le tableau ici intitulé La Fête, cela fait référence à la gueule de bois », expliquait l’artiste en montrant une de ses huiles.

 

Pureté et dépouillement d’Élise Caron

Et puis, il y a l’arbre comme sujet à peindre de l’artiste Élise Caron et son exposition « Pureté et dépouillement ». Les œuvres qui y sont présentées sont un amalgame entre la tradition orientale et occidentale. Les couleurs vives, plus de 25 couches quelques fois pour arriver à un résultat satisfaisant pour l’artiste, expriment la tradition occidentale. L’orient est présent dans le travail fait à l’encre de chine bien sûr, et d’un seul coup de pinceau. En cela, Élise Caron adopte la philosophie zen de la simplicité, du dépouillement et du geste parfait. Comme elle le dit elle-même, « le plus beau compliment que l’on peut me faire est de me dire que mes oeuvres sont dépouillées, car c’est exactement ce que je veux ».

 

Ruisseaux et dentelles par la CLIC

Finalement, il y a l’arbre comme outil de travail. Car c’est souvent à partir de bouts de bois ou de branches que l’a nature se fait dentelière et tisse à la veille de l’hiver de surprenantes tapisseries. Ces dernières sont le sujet de l’exposition « Ruisseaux et dentelles », offerte par la Corporation Lumière-Image de Charlevoix (CLIC). Les clichés ont tous été captés lors d’une sortie dans les montagnes de l’arrière-pays de Charlevoix l’automne dernier.

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