De l’argent pour le futur Hôpital de La Malbaie
Lors de l’annonce de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Pauline Marois a « rassuré » la population de l’est du comté et de l’Hôpital de La Malbaie.
« Le gouvernement et moi, nous ne vous oublions pas », a-t-elle déclaré, rappelant que les deux hôpitaux ne peuvent être construits en même temps étant donné l’ampleur des chantiers. « Le projet du nouvel hôpital de La Malbaie chemine toujours et nous avons prévu des sommes pour compléter des études préalables à sa réalisation. Il sera donc inscrits au plan québécois des immobilisations en matière de santé, sous la rubrique sommes disponibles pour l’étude et la finalisation du projet », précise Mme Marois, certaine que ce geste concret viendra appaiser les craintes, dont celles de la Coalition pour la survie de l’Hôpital de La Malbaie.
La député Marois et le Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix ont également assuré que les services de santé seraient maintenus dans chacun des pôles. « La question du transfert de services, il n’en est pas question », a martelé en entrevue la présidente du CSSSC Diane Truchon-Mailloux, rappelant que le CSSSC dispose des sommes nécessaires pour pallier aux aménagements nécessaires dans les bâtiments actuel en cours de construction de nouveaux bâtiments. « Il se peut que pendant un projet de 10 ans, il y aura des amélioration qui devront être fait et elles seront faites », a-t-elle ajouté.
L’échéancier de Baie Saint-Paul connu, avec la livraison du nouvel hôpital pour 2019, celui du futur hôpital de l’est se précise. « Un projet où tout va bien prend un minimum de 10 ans. Avec La Malbaie, nous ne sommes pas dans un mode urgence, c’est un mode traditionnel », rappelle Mme Truchon-Mailloux, misant sur 2020 pour une première pelletée de terre dans l’est.
La position de Mme Marois va dans le sens des demandes du conseil des maires de la MRC de Charlevoix-Est, précise le préfet Bernard Maltais: ‘Nous avions demandé que soit inscrit la préparation du futur hôpital de l’est dans le plan quiquennal, et c’est fait. (…) Ce qui est également intéressant, c’est qu’on reconnaît aussi le maintien des services actuels. Ça devrait rassurer la population. Arrêtons d’agiter les épouvantails.’
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