Les membres de la Zec Lac-au-Sable appuient la zec saumon
Réunie en assemblée générale annuelle, une soixantaine de membres de la Zec Lac-au-Sable a voté une résolution d’appuie à la création d’une zec saumon pour le secteur en amont de la rivière Malbaie.
Une vingtaine de personnes a voté contre la même proposition dans une salle où étaient présents des membres de la Corporation saumon rivière Malbaie.
« De façon démocratique et compte tenu de la tournure actuelle du dossier, le conseil d’administration a préféré écouter les membres. Nous avons accueilli la résolution et nous la ferons cheminer », explique le président de la zec, Mathias Dufour. La décision de la Corporation de renoncer à la bande riveraine le long de la rivière, et donc à l’empiètement sur le territoire de la Zec-des-Martres, aurait réduit l’opposition. C’est Pierre Girard, membre de la zec, qui a proposé la résolution.
Si la Zec Lac-au-Sable se retrouve interpellée dans le dossier de la création de la zec saumon, c’est notamment pour ses liens historiques avec la ressource saumon, mais aussi parce qu’elle s’était rangée jusque là à l’avis de sa fédération, solidaire de la Zec des Martres.
Camping
La Zec Lac-au-Sable termine une année financière dans la moyenne avec un budget de 230 000 $. En 2013, les quelque 650 membres, en légère hausse, devront s’attendre à payer un peu plus leur droit d’accès au territoire, avertit le président Mathias Dufour. « Nous avons très peu augmenté nos tarifs depuis 10 ans », précise-t-il, expliquant qu’un rapprochement avec les tarifs des autres cinq autres zec de la Capitale-Nationale était nécessaires. L’ajustement le plus notable est de 30 $ pour le forfait familial (coût total de 350 $).
Côté projets, la Zec entend poursuivre l’amélioration du grand chemin et des chemins secondaires et le dégagement des bordures de route. Elle maintient également sa position dans le dossier camping et souhaite que le ministère des Ressources naturelles revienne sur sa décision pour l’autorisation des vérandas. « Nous avons 300 campeurs permanents chez nous et ce sont des milliers de campeurs pour le Québec. L’incidence risque d’être importante avec la perte de campeurs. C’est un débat provincial », constate M. Dufour.
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